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Mendès France Pierre

Publié le 06/04/2019

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Mendès France Pierre Homme politique français

 

* 11.1.1907, Paris + 18.10.1982. Paris Avocat, membre du parti radical-socialiste, Mendès France est député de 1932 à 1940. En 1944, il est nommé ministre de l'Economie nationale dans le premier gouvernement de Charles de Gaulle, mais il ne tarde pas à rejoindre les rangs de l'opposition. Représentant de la France dans plusieurs organismes financiers internationaux, il devient président du Conseil en 1954, fonction qu'il n'occupe cependant que jusqu'en 1955; durant cette brève période, il met fin à la guerre d'Indochine, s'oppose aux plans de défense européenne commune, et ratifie les accords de Paris qui autorisent le réarmement de l'Allemagne. Favorable à l'autonomie du Maroc et de la Tunisie, il est mis en minorité au moment où débute l'insurrection algérienne. Son opposition à l'investiture du général de Gaulle en 1958, qu'il ne cesse de combattre vigoureusement, lui vaut d'être exclu du parti radical-socialiste en 1959. En 1960, il fonde le parti socialiste unifié (PSU), qu'il quitte en 1968. Il a laissé plusieurs essais, dont \"Gouverner, c'est choisir\" (1953), qui témoignent tous d'une conception exigeante de la morale démocratique.

« Pierre MENDÈS FRANCE Né à Paris, le Il janvier 1907, Pierre Mendès France, avocat, entre au Palais-Bourbon en 1932 comme député radical socialiste de l'Eure, puis au gouvernement, en 1938, comme sous-secrétaire d'Etat aux Fi­ nances.

Capitaine d'aviation en juin 1940, il s'embarque sur le Massi­ fia pour rejoindre son escadrille évacuée au Maroc.

Arrêté, renvoyé en métropole, il est condamné par un tribunal de Vichy à six ans de prison pour mais aussi pour ses opinions politiques.

En juin 1941, il s'évade.

En février 1942, il arrive à Londres.

En novembre 1943, le général de Gaulle l'appelle à Alger et lui confie le poste de commissaire aux Finances du Comité français de li­ bération nationale, puis celui de ministre de l'Economie nationale du gouvernement provisoire de la République.

Mais Mendès France en­ tend appliquer un plan rigoureux comportant le blocage des comptes, des salaires et des prix, l'échange des billets, pour enrayer la dévalua­ tion du franc.

Cette médecine nécessaire mais amère sera désapprou­ vée par René Pleven, qui fait partager son point de vue au général de Gaulle.

Le 5 avril 1945, Mendès France se retire du gouvernement.

Pendant neuf ans, il est l'un des orateurs les plus écoutés de l'As­ semblée nationale, le censeur de la politique des gouvernements qui se succèdent.

Il apparaît comme un homme neuf, «prêt à trancher dans le vif, à prendre à bras-le-corps et de face les difficultés et les problè­ mes>>.

Or, depuis 1947, la guerre d'Indochine est à l'ordre du jour et la France ne parvient pas à sortir du guêpier.

Quarante jours après le dé­ sastre de Diên Biên Phu, Mendès France, investi le 18 juin 1954 par 419 voix, forme un gouvernement et s'engage à conclure «Une paix négociée, une paix de compromis>>, avant le 20 juillet.

Il gagne ce pari et les accords de Genève, mettent fin à l'affaire indochinoise.

Dix jours plus tard, le 31 juillet, il est à Tunis et, par l'autonomie interne accordée à la Régence, dénoue une crise dont l'évolution était inquié­ tante.

Puis, le 30 août, l'Assemblée nationale rejette la C.E.D.

et les «atlantistes>> accusent Mendès France d'en porter une part de respon­ sabilité.

Sa majorité commence à s'effriter.

La guerre d'Algérie, qui com­ mence le t•• novembre 1954, alourdit encore l'atmosphère.

Le 5 fé­ vrier 1955, il est renversé.

Dans les années qui suivent, il participe au gouvernement Guy Mollet de 1956 pendant quatre mois, puis il est battu aux élections de 1958.

Oppo­ sant, il retrouve un siège à l'Assemblée en 1967, mais, battu en 1968, il reste pour beaucoup un maître à penser politique.. »

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