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Organisation du traité de l'Atlantique Nord [OTAN] - relations internationales.

Publié le 22/05/2013

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Organisation du traité de l'Atlantique Nord [OTAN] - relations internationales. 1 PRÉSENTATION Organisation du traité de l'Atlantique Nord [OTAN], alliance régionale de défense, régie par l'article 9 du traité de l'Atlantique Nord, signé le 4 avril 1949. Les premiers pays signataires ont été la Belgique, le Royaume-Uni, le Canada, le Danemark, la France, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal et les États-Unis. La Grèce et la Turquie ont fait leur entrée dans l'Alliance en 1952, l'Allemagne de l'Ouest les a rejoints en 1955 et l'Espagne en 1982. En 1990, l'Allemagne réunifiée a succédé à l'Allemagne fédérale au sein de l'OTAN. La Pologne, la Hongrie et la République tchèque sont devenus membres de l'OTAN en 1999. La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie sont devenus membres de l'OTAN en 2004. L'OTAN a pour objectif essentiel de garantir la stabilité, la liberté et la prospérité de ses membres grâce à un système collectif de sécurité. 2 CRÉATION Dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale, la politique expansionniste de l'Union soviétique, traduite notamment par la prise de contrôle des gouvernements par les partis communistes locaux dans les pays de l'Est et le soutien apporté par les Soviétiques aux partisans communistes en Grèce ainsi qu'aux mouvements séparatistes en Iran, est considérée par les dirigeants occidentaux comme une menace potentielle pour la paix et la stabilité en Europe. Cette situation incite la France et le Royaume-Uni à conclure le traité de Dunkerque (1947), prévoyant une défense commune en cas d'agression. Le refus de l'Union soviétique et de ses alliés de signer le plan Marshall et la création du Kominform conduisent les pays occidentaux à signer le traité de Bruxelles (1948), pacte de sécurité collective, qui est élargi aux États-Unis et au Canada après le blocus de Berlin (1948), pour donner naissance à une organisation permanente, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, en 1949. 3 DISPOSITIONS DU TRAITÉ Le traité est constitué d'un préambule, qui précise que le but de l'engagement souscrit est de promouvoir les valeurs communes de ses signataires et d'unir leurs efforts pour assurer une défense collective. Il comprend 14 articles, pr&...

« nécessaire au rétablissement économique et politique de l’Europe. Lorsque l’Union soviétique parvient à la parité nucléaire avec l’Occident, les Européens redoutent que les États-Unis ne renoncent à assurer la sécurité du territoireeuropéen.

Deux évolutions importantes affectent l’OTAN pendant les années 1960 : l’annonce par Charles de Gaulle, président de la République française, du retrait de laFrance du commandement intégré de l’organisation, mais pas de l’Alliance elle-même, en 1966, et le développement de l’influence des petites nations, cherchant à utiliserl’OTAN comme un instrument de détente autant que de défense.

L’implication des États-Unis au Viêt Nam contribue à accentuer leur perte d’autorité et provoque unmécontentement au sein de l’OTAN. 5.2 L’OTAN et la détente À partir du début des années 1970, l’implication des États-Unis dans une politique de détente avec l’Union soviétique, qui permet notamment la signature des accordsSALT 1 ( Strategic Arms Limitation Talks, « négociations sur la limitation des armes stratégiques »), suscite l’inquiétude des Européens, renforcée par la montée en puissance de l’arsenal militaire soviétique.

Pour remédier à cette situation de crise, l’OTAN lance en 1979 un programme qui vise à renforcer l’effort de défense des paysmembres de l’Alliance, tout en poursuivant une politique de dialogue avec l’Union soviétique.

Cette politique se traduit par le déploiement en Europe de missiles balistiquesà moyenne portée (communément appelés « euromissiles »), qui déclenche à partir de 1983 une tension avec l’Union soviétique, et d’intenses discussions au sein même del’Alliance ; en effet, le déploiement des euromissiles, présenté par les Américains comme une garantie supplémentaire de sécurité, est interprété par certains payseuropéens comme une preuve du désengagement des États-Unis, dans la mesure où les euromissiles matérialisent la possibilité d’un conflit limité au champ de batailleeuropéen, et atténuent la menace directe que représente pour les États-Unis l’existence de missiles intercontinentaux. La signature du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI) en 1987, puis la dissolution du pacte de Varsovie consécutive à l’éclatement du bloc soviétique, ouvrentune phase d’incertitude concernant les buts et les missions de l’OTAN.

Cette alliance, depuis l’origine conçue comme un moyen de faire obstacle à l’expansionnismesoviétique, se voit confrontée à de nouvelles menaces, notamment la montée des revendications nationalistes dans les anciens pays communistes et la dissémination desarmements nucléaires entre plusieurs des anciennes républiques soviétiques.

Afin de permettre l’édification d’une véritable politique de défense européenne, l’organisationaccueille en 1991 les anciens pays d’Europe de l’Est au sein d’une structure, le Conseil de coopération nord-atlantique (COCONA), qui a pour mission de favoriser à termel’intégration de certains de ces pays au sein de l’OTAN. 5.3 Élargissements et nouvelles stratégies dans un monde multipolaire Une nouvelle ère de coopération entre les anciens ennemis de la guerre froide s’ouvre avec la signature, le 27 mai 1997 à Paris, de l’Acte fondateur sur les relations, lacoopération et la sécurité mutuelles entre l’OTAN et la Fédération de Russie.

Ce texte, élaboré par le secrétaire général Javier Solana, ouvre la voie de l’élargissement del’OTAN aux pays d’Europe, avec la décision prise en juillet 1997 d'intégrer la Pologne, la Hongrie et la République tchèque.

Ces pays deviennent membres à part entière del’OTAN en mars 1999.

Peu après, la crise du Kosovo conduit l’OTAN à prendre l’initiative de s’engager, sans mandat formel du Conseil de sécurité des Nations unies et, pourla première fois, dans un conflit contre une nation européenne souveraine : la Yougoslavie. Dans ce contexte et à l’issue du sommet du cinquantenaire de l’organisation, qui se tient du 23 avril au 25 avril à Washington, les 19 pays membres adoptent un nouveauconcept stratégique qui s’avérait nécessaire depuis l’éclatement du bloc soviétique et la dissolution du pacte de Varsovie.

Alors qu’elle n’avait jusqu’à présent qu’unefonction défensive et de garantie de sécurité collective, l’Alliance est désormais chargée de la gestion des conflits en Europe et de la promotion de relations de partenariat etde coopération dans la zone euro-atlantique.

Par ailleurs, le texte du concept stratégique prend en compte et soutient le développement de l’Identité européenne de sécuritéet de défense (IESD).

En août 1999, le ministre britannique de la Défense, George Robertson, succède à Javier Solana aux fonctions de secrétaire général de l’OTAN. Lors du sommet de Prague (novembre 2002), l’OTAN invite sept pays à engager des pourparlers d’adhésion avec l’Alliance : la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, laRoumanie, la Slovaquie et la Slovénie.

Les pays membres s’accordent également sur un nouveau concept militaire de défense contre le terrorisme.

L’adhésion des septnouveaux pays membres de l’OTAN est effective le 29 mars 2004.

Le sommet de Riga (novembre 2006) voit échouer la volonté des États-Unis de transformer l’OTAN enune organisation plus politique, dotée d’une mission globale à l’échelle mondiale, dans un contexte marqué par les difficultés de l’OTAN en Afghanistan.

Un passupplémentaire vers son élargissement est franchi avec l’invitation faite à la Bosnie-Herzégovine, la Serbie et le Monténégro à adhérer au « Partenariat pour la paix »,premier pas vers la candidature de ces trois pays à l’OTAN.

Il s’agit d’un revirement de stratégie pour l’OTAN qui privilégiait jusque-là la conditionnalité, à savoirl’arrestation des criminels de guerre Ratko Mladic et Radovan Karadzic comme préalable à tout rapprochement, et qui espère par cette décision favoriser les forcesprogressistes serbes et bosniaques. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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