Qui détient la souveraineté en France ?

Le débat sur les mérites respectifs des différents systèmes de scrutin est un des thèmes classiques du droit constitutionnel. En effet, le choix d’un mode de scrutin n’est pas neutre puisque les résultats varient selon le choix effectué. Le scrutin majoritaire, ou représentation proportionnelle est l’alternative principale, celle qui exerce la plus grande influence sur les résultats. En cas de système majoritaire, les sièges sont attribués au candidat ou à la liste ayant obtenue la majorité des suffrages exprimés. En cas de représentation proportionnelle, les sièges sont répartis entre les listes en fonction des voix obtenues par chacune d’elles. Il faut cependant souligner que ces deux méthodes ne sont pas exclusives l’une de l’autre et que leurs combinaisons possibles sont susceptibles de donner naissance à une gamme extrêmement riche et variée de systèmes mixtes. Le mode de scrutin majoritaire est alors vu comme à la recherche de la stabilité et la représentation proportionnelle à la recherche de représentativité. Car en effet, le principal argument de la représentation proportionnelle se ramène à un principe de justice électorale, il s’agit d’obtenir l’image la plus exacte possible de l’opinion publique. C’est en cela que l’on peut invoquer le terme de « démocratisation « en ce qui concerne les suffrages puisque c’est davantage le peuple, les citoyens qui à l’aide de ce mode de scrutin majoritaire ont le pouvoir d’élire ses représentants notamment par son effet intégrateur.