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socialiste, Parti [PS] (France) (partis politiques).

Publié le 21/05/2013

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socialiste, Parti [PS] (France) (partis politiques). 1 PRÉSENTATION socialiste, Parti [PS] (France), parti politique français créé en 1969 par une fusion entre la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et divers clubs de gauche. 2 CRÉATION ET MONTÉE EN PUISSANCE François Mitterrand Au congrès d'Épinay, en 1971, François Mitterrand prend le contrôle du Parti socialiste, créé deux ans plus tôt sur les décombres de la vieille SFIO. En dix ans, il parvient à faire de la principale formation fédérant la gauche non communiste une force d'alternance crédible, et devient, en 1981, le premier président socialiste de la Ve République. UPI/THE BETTMANN ARCHIVE La Convention des institutions républicaines de François Mitterrand se joint au Parti socialiste (PS) lors du congrès d'Épinay-sur-Seine, en juin 1971. François Mitterrand en est élu premier secrétaire en proposant une stratégie d'Union de la gauche qui aboutit, après l'adoption du PS de son propre programme « Changer la vie «, à la signature du « Programme commun de gouvernement « (27 juin 1972) avec le Parti communiste français (PCF). Au sein de l'Union de la gauche, les socialistes ambitionnent d'obtenir autant de voix que le PCF. Un accord de désistement est conclu pour les élections législatives de 1973 ; cette coalition est battue, mais le PS obtient pratiquement le même pourcentage de voix au premier tour (20,71 p. 100) que le PCF (21,4 p. 100). La même année, le PS compte 100 000 militants, contre 23 000 en 1969 et 64 000 en 1972. Après le décès du président de la République Georges Pompidou, François Mitterrand est le candidat unique de la gauche à l'élection présidentielle de mai 1974. En tête du premier tour avec 43,25 p. 100 des suffrages, il est battu au second tour par Valéry Giscard d'Estaing, avec une marge extrêmement réduite, puisqu'il obtient 49,19 p. 100 des suffrages. Dans l'opposition, la gauche unie recueille une adhésion de plus en plus large dans l'opinion. Le PS, qui comprend deux tendances -- la tendance majoritaire est animée par François Mitterrand, Gaston Defferre et Pierre Mauroy, tandis que la tendance minoritaire est celle, plus à gauche, du Centre d'études, de recherches et d'éducation socialistes (Ceres), animée par Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre --, remporte les élections cantonales de 1976, puis les élections municipales de 1977. Pourtant l'Union de la gauche est officiellement rompue le 23 septembre 1977, le PCF voyant que le rééquilibrage de la gauche profitait en fait surtout au PS. La gauche perd alors les élections législatives de 1978, mais pour la première fois, le PS dépasse le PCF en voix au premier tour (22,8 p. 100 contre 20,6 p. 100). 3 L'ÈRE MITTERRANDIENNE OU L'EXERCICE DU POUVOIR François Mitterrand (portrait officiel) Portrait officiel du président de la République, par Gisèle Freund. Gisele Freund/Documentation Francaise En mai 1981, avec la victoire à l'élection présidentielle de François Mitterrand, qui a fait campagne, après que Michel Rocard a renoncé à se présenter, sur le thème du changement traduit en 110 propositions, le PS devient un parti de gouvernement, et le parti du président de la République. En juin 1981, aux élections législatives qui suivent la dissolution de l'Assemblée nationale, le PS obtient 38,02 p. 100 des suffrages et 285 sièges, soit la majorité absolue à lui seul. Lionel Jospin devient premier secrétaire du parti, tandis que Pierre Mauroy dirige un gouvernement, comprenant quatre ministres communistes, qui réalise d'importantes réformes : nationalisations de grands groupes industriels et de banques, décentralisation régionale, abolition de la peine de mort, lois Auroux sur les droits des travailleurs dans les entreprises notamment. De plus le gouvernement essaie de résoudre la crise et le problème du chômage grâce à une politique de relance de ...

« Jacques DelorsJacques Delors intervenant à la Commission européenne (Bruxelles), en septembre 2005.Thierry Tronnel/Corbis Pourtant, devant l’accroissement du déficit budgétaire, de ceux de la balance commerciale et de la Sécurité sociale, du maintien de l’inflation à un taux élevé et de lapoursuite de la hausse du taux de chômage, et face aux revers électoraux des élections cantonales de 1982 et municipales de 1983, le gouvernement adopte une politiquedite de « rigueur », comprenant le blocage des salaires et des prix.

En 1984, Laurent Fabius devient Premier ministre d’un gouvernement qui veut « moderniser »l’économie, sans référence au programme socialiste, et sans ministres communistes.

Mais le PS est battu lors des élections législatives de 1986, qui se déroulent au scrutinproportionnel (31,6 p.

100 des voix au premier tour, 206 sièges).

Le PS se retrouve alors dans l’opposition, durant une période inédite de cohabitation, entre un présidentsocialiste et un Premier ministre de droite, Jacques Chirac. Laurent FabiusEntré au Parti socialiste (PS) en 1974, Laurent Fabius connaît un début de carrière exceptionnellement rapide, qui le mène au postede Premier ministre dès 1984, alors qu'il n'a que 37 ans.

Son image de technocrate hautain nuit cependant à sa popularité et à lasuite de sa carrière, également entravée par l'affaire du sang contaminé.

Son parcours est notamment marqué par son élection à laprésidence de l'Assemblée nationale (1988-1992 ; 1997-2000) et sa nomination au ministère de l'Économie et des Finances (2000-2002) dans le gouvernement de Lionel Jospin.

Au sein du PS, qu'il dirige brièvement de 1992-1994, il se distingue en 2005 par sacampagne en faveur du « non » lors du référendum établissant une Constitution pour l'Europe, contrairement à la ligne officielle duparti, et il subit une lourde défaite lors des primaires pour l'investiture du candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2007.Reuters/Corbis En 1988, François Mitterrand est réélu président de la République, avec 54,01 p.

100 des suffrages au second tour face à Jacques Chirac, en se présentant comme le garantd’un consensus national au-dessus des partis, sans référence au socialisme.

Aux élections législatives, qui ont lieu au scrutin majoritaire rétabli par la droite, le PS obtient34,76 p.

100 des suffrages au premier tour et 276 sièges, soit une majorité relative.

Le gouvernement de Michel Rocard, composé pour moitié seulement de ministressocialistes, manifeste la volonté d’« ouverture » du président. Premier gouvernement RocardFormé le 10 mai 1988, le premier gouvernement de Michel Rocard (au premier plan, à côté de François Mitterrand), composé de27 ministres et de 15 secrétaires d'État, comptait des membres du Parti socialiste (Édith Cresson, Pierre Joxe, Lionel Jospin, RolandDumas, Jean-Pierre Chevènement, Louis Mermaz, Jean Poperen, Paul Quilès, Jack Lang, Michel Delebarre, Henri Nallet, LouisLe Pensec, Catherine Tasca, Georgina Dufoix, Catherine Trautmann), mais également des radicaux de gauche (Maurice Faure,François Doubin), des personnalités sans affiliation partisane (Pierre Arpaillange, Roger Fauroux, Jacques Chérèque, Hubert Curien) etdes centristes venus de l'UDF (Michel Durafour et Jacques Pelletier).

Après les élections législatives, un nouveau gouvernement de49 membres fut formé le 23 juin 1988.

La formation du Premier ministre, le Parti socialiste, n'y détenait plus la majorité des. »

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