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Union pour un mouvement populaire [UMP] (France) (partis politiques).

Publié le 21/05/2013

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Union pour un mouvement populaire [UMP] (France) (partis politiques). 1 PRÉSENTATION Union pour un mouvement populaire [UMP] (France), parti politique français fondé le 17 novembre 2002 dans le but d'unir la droite dans une seule structure qui rassemble gaullistes, libéraux et centristes. Le Rassemblement pour la République (RPR) et Démocratie libérale (DL) se sont fondus dans l'UMP. 2 ORIGINES DE L'UMP La volonté de créer un grand parti uni à droite, ambition jamais aboutie, trouve un nouvel élan au lendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale par Jacques Chirac en 1997. L'échec de la droite, qui conduit à une nouvelle cohabitation, est alors imputé au fait qu'elle est divisée entre le Rassemblement pour la République (RPR), Démocratie libérale (DL) et l'Union pour la démocratie française (UDF), face à une gauche dite plurielle. Un groupe de parlementaires de droite, l'ancien Premier ministre Alain Juppé et le conseiller de Jacques Chirac à l'Élysée, Jérôme Monod, sont à l'origine de l'appel que publie le Figaro en janvier 2001 en faveur de l'union de la droite. L'Union en mouvement (UEM) constitue la première étape de cette démarche unitaire dans la perspective des échéances électorales de 2002. À l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, le 21 avril 2002, qui voit Jacques Chirac en tête face à Jean-Marie Le Pen, les choses s'accélèrent. Dans la semaine qui suit, l'UEM se transforme en Union pour la majorité présidentielle (UM...

« suivant et il est condamné en appel à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité au mois de décembre, reconnu coupable de « prise illégale d’intérêt ».

Lavolonté de créer un grand parti de droite achoppe sur la volonté d’autonomie de l’UDF.

En outre, la popularité de Jacques Chirac et de Jean-Pierre Raffarin est en baissealors que les mouvements sociaux s’accumulent.

Dans ces conditions, les élections régionales et cantonales de mars 2004 conduisent l’UMP à une large défaite.

Au niveaurégional, la droite recueille 36,84 % des voix derrière la gauche qui en totalise 49,91 %.

Elle perd 13 Régions (elle en gouverne désormais 2 sur 26).

Au niveau cantonal,l’UMP obtient 27,22 % des voix ; elle gagne 1 département tandis que la gauche en conquiert 11.

Au mois de juin 2004, les élections européennes voient un nouvel échecde l’UMP.

Recueillant 16,63 % des voix, la formation chiraquienne est largement distancée par le PS qui obtient 28,89 % des voix.

En outre, elle ne parvient toujours pas àunir la droite, l’UDF obtenant de son côté 11,94 % des voix.

En septembre 2004, ce sont les élections sénatoriales qui sont marquées par un recul de l’UMP qui perd lamajorité absolue au Sénat.

Avec 154 sièges sur 331 (-8), elle doit désormais compter sur le renfort de l’UDF pour trouver une majorité de vote. 4 UN PARTI RÉUNI AUTOUR DE NICOLAS SARKOZY Nicolas Sarkozy, qui s’est porté candidat à la succession d’Alain Juppé, est élu président de l’UMP en novembre 2004 avec 85,1 % des voix.

À la demande de JacquesChirac, il quitte ses fonctions de ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.

Il se fixe pour objectif de doubler le nombre d’adhérents du parti et ambitionne d’enrenouveler les méthodes et les idées.

Après la victoire du non au référendum sur le Traité constitutionnel européen (31 mai 2005), le gouvernement Raffarin démissionne etDominique de Villepin devient Premier ministre.

Nicolas Sarkozy obtient le poste de ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire dans le nouveaugouvernement, fonction qu’il cumule désormais avec celle de chef de l’UMP.

Il transforme alors l’UMP en véritable machine à gagner l’élection présidentielle de 2007 àlaquelle il se porte candidat en novembre 2006.

Adepte du « parler vrai », il renouvelle le corpus idéologique du parti à qui il entend redonner la fierté d’être de droite, enmettant en première ligne les valeurs du travail, de l’autorité, du mérite ou encore la morale.

Arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle (31,18 % dessuffrages exprimés), le candidat de l’UMP est élu à la présidence de la République le 6 mai 2007 avec 53,06 % des suffrages exprimés.

François Fillon est nommé au postede Premier ministre.

Il constitue un gouvernement d’ouverture, comprenant des personnalités issues de la gauche – cette démarche qui crée un certain trouble dansl’opposition suscite également des controverses au sein de l’UMP.

Aux élections législatives de juin 2007, la victoire annoncée de l’UMP est moins large que prévue mais,avec 313 élus sur 577, elle conserve la majorité absolue. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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