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Venizélos Elefthérios

Publié le 05/04/2019

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Venizélos Elefthérios Homme politique grec

 

* 23.8.1864, La Canée, Crète

 

+ 18.3.1936, Paris

 

Leader depuis 1888 du mouvement Enôsis réclamant l'union de la Crète à la Grèce, il prend en 1898 la tête du soulèvement crétois contre l'Empire ottoman et obtient l'émancipation de l'île. En 1908, pendant la révolution turque, il proclame le rattachement de la Crète à la Grèce (reconnu par le traité de Bucarest, signé à la fin de la deuxième guerre des Balkans, en 1913). En 1910, la victoire électorale du parti libéral qu'il a fondé l'amène à la tête du gouvernement. Il jette les bases de la Grèce moderne en effectuant d'importantes réformes de l'administration, de la justice, de l'armée et de l'éducation. A l'extérieur, il annexe de nombreux territoires au cours des deux guerres balkaniques (1912-1913). Mais, partisan de l'entrée en guerre aux côtés des Alliés contre l'avis du roi Constantin Ier (1868-1923), il est contraint de démissionner. En 1916, à la tête d'un gouvernement dissident installé dans la ville de Thessalonique occupée par la France, il obtient par la force l'abdication de Constantin et l'entrée en guerre contre les puissances de l'Europe centrale (1917). Avec l'aide d'une intervention franco-anglaise, il retrouve son poste de Premier ministre (1917-1920). Lors de la conférence de paix à Paris en 1919, il fait état des revendications territoriales de son pays. N'obtenant pas entière satisfaction, il tente d'utiliser la force, ce qui entraîne une guerre sanglante avec la Turquie (1920-1923). Celle-ci se solde pour la Grèce par la perte de tous les territoires d'Asie mineure et le rapatriement des 1.700.000 Grecs qui y vivaient. Venizélos, exilé à Paris depuis le retour de Constantin sur le trône, retourne en Grèce après l'abdication de celui-ci en 1922. Il défend sa cause lors de la Conférence de Lausanne (1923) et redevient Premier ministre pendant quelques mois (1924). Entre 1928 et 1935, il retrouve, avec quelques interruptions, le poste de chef du gouvernement, mais échoue dans ses tentatives de redresser l'économie du pays, durement frappée par la crise économique mondiale.

 

Son fils Sofoklis Venizélos (1894-1964) occupe le poste de chef du gouvernement en exil au Caire en 1944, puis en 1950-1951. Ministre des Affaires étrangères entre 1951 et 1952, il fait admettre la Grèce à l'OTAN, avant de se retirer de la politique.

 la défense, en fondant l'Etat de Salonique en 1916. En 1917, avec l'aide des FrancoAnglais, il rentra à Athènes et détrôna Constantin. Le second fils du roi Alexandre fut proclamé roi de Grèce. Après la première guerre mondiale, comme premier ministre de Grèce, Venizélos prit une part active aux négociations de paix et à la conclusion des Traités de Neuilly et de Sèvres, qui favorisèrent la Grèce. La révolution turque de Kemal Ataturk et la volonté de E. Venizélos de sauvegarder les droits de la Grèce en Asie-Mineure, menèrent le pays à l'aventure de la guerre gréco-turque (1920-1922). Après la défaite de l'armée hellénique en Asie-Mineure et l'élimination de l'hellénisme de la Turquie, E. Venizélos fut chef de la délégation qui signa le Traité de Lausanne (1923). Pourtant, il cessa dès lors de prendre une part active à la vie politique et, en 1924, il s'opposa à la restauration de la République hellénique. En 1928, il rentra en Grèce et prit de nouveau la direction du Parti libéral. Aux élections d'août 1928, son parti obtint une grande majorité, et E. Venizélos redevint premier ministre. Pourtant il ne justifia pas les espoirs de ses électeurs et en 1932, il fut éliminé. En mars 1935, il prit la tête du mouvement des officiers démocrates pour le renversement du gouvernement P. Tsaldaris, afin d'éviter la restauration de la monarchie. Il échoua pourtant et se réfugia en France. Finalement, il se proclama en faveur de la restauration de la monarchie. Il mourut à Paris en 1936

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Venizélos, Eleftherios Figure illustre de l'histoire politique de la Grèce moderne (1864-1936).

Il naquit au village de Mournies (île de Crète)et fit ses études de droit à Athènes.

Il entra dans la politique et fut élu député de Kidonion.

En 1895 et en 1896, ilprit part aux révolutions crétoises pour l'abolition du régime de souveraineté de l'Empire ottoman et pour l'union de laCrète avec la Grèce.

E.

Venizélos fut le conseiller juridique du prince Georges, commissaire en Crète.

En désaccordavec lui, il démissionna en 1901 et organisa le coup d'Etat de Thérissos, qui proclama l'union politique de la Crèteavec la Grèce (1905).

En 1910, il devint premier ministre de l'Etat autonome crétois.

Après la révolution de Goudi(1910) en Grèce, E.

Venizélos fut invité par un conseil militaire (1910) à fonder le Parti libéral et à devenir premierministre du gouvernement d'Athènes.

De 1910 à 1915, il fut le premier ministre tout-puissant de la Grèce.

Il travaillaactivement à la création de l'Entente balkanique et à l'expulsion des Turcs des Balkans.

Il fut l'un des meneurs desguerres balkaniques de 1912-1913.

Il en résulta l'agrandissement territorial de la Grèce et l'union entre la Grèce et laCrète.

En 1915, E.

Venizélos entra en conflit direct avec le roi Constantin sur des questions de politique extérieuredu pays.

Fidèle à l'Angleterre et à la France, il désirait l'entrée immédiate de la Grèce dans le conflit.

La crise prit finpar sa démission et les élections du 31 mai 1915, qui donnèrent une large approbation à la politique de E.

Venizélos.Mais Constantin refusa de tenir compte de ce résultat.

E.

Venizélos quitta Athènes et se réfugia à Salonique, où ilorganisa le mouvement de la défense, en fondant l'Etat de Salonique en 1916.

En 1917, avec l'aide des Franco-Anglais, il rentra à Athènes et détrôna Constantin.

Le second fils du roi Alexandre fut proclamé roi de Grèce.

Aprèsla première guerre mondiale, comme premier ministre de Grèce, Venizélos prit une part active aux négociations depaix et à la conclusion des Traités de Neuilly et de Sèvres, qui favorisèrent la Grèce.

La révolution turque de KemalAtaturk et la volonté de E.

Venizélos de sauvegarder les droits de la Grèce en Asie-Mineure, menèrent le pays àl'aventure de la guerre gréco-turque (1920-1922).

Après la défaite de l'armée hellénique en Asie-Mineure etl'élimination de l'hellénisme de la Turquie, E.

Venizélos fut chef de la délégation qui signa le Traité de Lausanne(1923).

Pourtant, il cessa dès lors de prendre une part active à la vie politique et, en 1924, il s'opposa à larestauration de la République hellénique.

En 1928, il rentra en Grèce et prit de nouveau la direction du Parti libéral.Aux élections d'août 1928, son parti obtint une grande majorité, et E.

Venizélos redevint premier ministre.

Pourtant ilne justifia pas les espoirs de ses électeurs et en 1932, il fut éliminé.

En mars 1935, il prit la tête du mouvement desofficiers démocrates pour le renversement du gouvernement P.

Tsaldaris, afin d'éviter la restauration de lamonarchie.

Il échoua pourtant et se réfugia en France.

Finalement, il se proclama en faveur de la restauration de lamonarchie.

Il mourut à Paris en 1936.. »

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