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Verts, Les (France) (partis politiques).

Publié le 21/05/2013

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Verts, Les (France) (partis politiques). 1 PRÉSENTATION Verts, Les (France), formation politique française issue, en 1984, du mouvement écologiste, proposant un projet de société fondé sur un développement économique respectueux des équilibres écologiques et sur l'approfondissement de la démocratie et de la justice sociale. 2 UN NOUVEAU TYPE D'ORGANISATION POLITIQUE La création en janvier 1984 de la formation « Les Verts « est l'aboutissement d'une lente maturation politique du mouvement écologiste français. Celui-ci, ancré dans le milieu associatif, a en effet longtemps refusé toute organisation partisane, se défiant de toute forme de professionnalisation de l'action politique. La formation, en 1979, du Mouvement d'écologie politique (MEP) apparaît d'abord comme la volonté de constituer en un projet politique alternatif la critique -- élaborée au cours de plusieurs années d'actions militantes -- de la société de consommation et du capitalisme productiviste. En novembre 1982, le MEP devient Les Verts-parti écologiste, avant de se fédérer, deux ans plus tard, avec Les Verts-confédération écologiste, constituée en décembre 1980. La structure et l'organisation du nouveau parti reflètent l'attachement à la démocratie participative, sinon directe. La faible hiérarchisation est mise en évidence par l'absence de président ou de secrétaire général ; les militants élisent des porte-parole, liés par des mandats impératifs. Les orientations politiques sont définies par une assemblée fédérale annuelle. La parité est instaurée au sein du parti et sur les listes électorales. 3 DE LA MARGINALITÉ AU GOUVERNEMENT Dominique Voynet (entretien) Le 1er juin 1997, au soir de la victoire de la gauche plurielle (socialistes, communistes et verts) aux élections législatives, Dominique Voynet, porte-parole des Verts et candidate dans le Jura, se réjouit de l'entrée de députés verts à l'Assemblée nationale et du bon fonctionnement de l'alliance électorale à gauche. Ils seront finalement six députés verts à être élus, et Dominique Voynet sera ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement formé par Lio...

« enthousiasme.

Représentant de l'écologie « réaliste », il est résolument pro-européen.Jack Guez/AFP Si, dans la pratique gouvernementale, Les Verts doivent composer avec leurs alliés socialistes et communistes, ils défendent leur autonomie au sein de la majorité.

Tandisque la préoccupation environnementaliste a été peu à peu intégrée dans le discours des partis traditionnels, Les Verts tentent de promouvoir un développement économiquedurable et plus juste pour les pays en voie de développement.

Ils prônent l’élargissement de la démocratie, par une participation plus active des citoyens aux décisionsautant que par un contrôle des choix scientifiques.

Ils font aussi entendre une voix dissidente sur la question de l’immigration, prônant une régularisation massive desétrangers sans-papiers, après avoir défendu, de longue date, le vote des étrangers aux élections municipales.

Le choix de Daniel Cohn-Bendit, représentant des Grünen en Allemagne après avoir été l’une des figures du mouvement de Mai 68 en France, comme tête de liste aux élections européennes de 1999, manifeste l’engagement des Vertspour une Europe supranationale et fédéraliste.

En recueillant 9,7 p.

100 des voix, score qualifié par Daniel Cohn-Bendit d’« assez extraordinaire », et en envoyant 9 députésau Parlement européen, Les Verts apparaissent comme la deuxième formation de la gauche plurielle, derrière le Parti socialiste.

Cette position se voit confirmée lors desmunicipales de mars 2001, où Les Verts réalisent de très bons scores, non seulement en Île-de-France, mais aussi dans de nombreuses villes moyennes, élargissant ainsileur ancrage national.

Dans plusieurs grandes agglomérations, en particulier à Paris, leur ralliement au second tour à la liste socialiste joue un rôle déterminant dans lavictoire du candidat de la gauche plurielle.

Face à l’effritement du PCF, Les Verts réclament désormais de ne plus être considérés par les socialistes comme une forced’appoint, mais comme leur principal partenaire. En juin 2001, Dominique Voynet est élue secrétaire nationale des Verts.

En accord avec Lionel Jospin, elle quitte au mois de juillet le ministère de l’Environnement et del’Aménagement du territoire — où elle est remplacée par Yves Cochet — avec la volonté de se consacrer à l’organisation de son parti et à la préparation des prochaineséchéances électorales.

Au même moment, le vote des militants désigne Alain Lipietz pour être le candidat des Verts à l’élection présidentielle de 2002, mais après trois moisde crise il est destitué et un nouveau vote désigne Noël Mamère.

En septembre, Marie-Christine Blandin, qui avait été la première Verte élue à la présidence d’un conseilrégional (Nord-Pas-de-Calais), devient la première sénatrice écologiste.

En avril 2002, Noël Mamère recueille 5,25 p.

100 des voix au premier tour de l’électionprésidentielle, derrière Jean-Pierre Chevènement, mais devant Robert Hue, candidat du Parti communiste.

Les élections législatives du mois de juin suivant marquent unrecul des Verts qui ne conservent que trois sièges à l’Assemblée nationale, ceux de Noël Mamère à Bègles (Gironde) et deux sièges à Paris (Yves Cochet et Martine Billard).Dominique Voynet, en revanche, n’est pas réélue à Dole (Jura). Après l’échec du congrès de Nantes, qui ne parvient pas à désigner une nouvelle direction (décembre 2002), le conseil national interrégional (Cnir) renouvelle les instancesdirigeantes du parti au mois de janvier 2003.

Gilles Lemaire, inconnu du grand public, remplace Dominique Voynet au poste de secrétaire national.

Lors des électionsrégionales de 2004, les Verts s’allient avec le PS, sauf dans huit Régions où ils présentent des listes autonomes au premier tour.

Ils y dépassent la barre des 5 p.

100,obtenant même plus de 10 p.

100 des suffrages en Rhône-Alpes.

Au second tour, rejoignant les listes de la gauche unie, ils participent à sa très large victoire qui la voitobtenir la majorité absolue des voix.

Si les Verts enregistrent en revanche un net recul lors des élections européennes de juin 2004, avec 7,40 p.

100 des voix — soit2,3 points de moins qu’en 1999 —, ils obtiennent, au mois de septembre suivant, trois sièges de sénateurs (+ 2) ; Dominique Voynet est élue en Seine-Saint-Denis.

Aumois de janvier 2005, Yann Wehrling, âgé de 33 ans, militant de longue date des Verts mais inconnu du grand public, est élu secrétaire national du parti écologiste.

Il estremplacé en décembre 2006 par Cécile Duflot, âgée de 31 ans, inconnue elle aussi en dehors des cercles militants.

Lors de l’élection présidentielle de 2007, DominiqueVoynet recueille 1,57 p.

100 des suffrages exprimés.

Alors que l’écologie politique a été au cœur de la campagne, notamment portée par le Pacte écologique de NicolasHulot, de nombreux électeurs ont préféré voter « utile » en choisissant dès le premier tour la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal – pour laquelle Dominique Voynetappelle à voter dès la proclamation des résultats.

Son score est le plus faible jamais obtenu par les Verts depuis leur création, mais il est supérieur à celui du candidataltermondialiste José Bové (1,32 p.

100) vers lequel les suffrages écologistes étaient susceptibles de se porter.

Lors des élections législatives de juin 2007, les Vertsobtiennent 4 députés, soit un élu de plus que précédemment, les 3 députés sortants étant confortablement réélus. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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