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L’AGRESSIVITE de D.W. WINNICOTT

Publié le 20/08/2013

Extrait du document

Il y a alors des niveaux comportementaux qui viennent prendre leur place sur l’échiquier :

- le sujet sait qu’il, par son agressivité, cause du tort à un milieu extérieur mais n’en éprouve aucun remords (comportement anti-social).

On peut prendre le cas de la jeune fille qui a volé les fleurs (p148). Il est question de récidive.

- Le sujet, par ses actions, a déclenché une situation de gêne pour tous, mais il se sent coupable et veut réparer sa faute (culpabilité- 1ère fonction

sociale)...

On peut prendre le cas du petit garçon de2 ans (p149)

Quoiqu’il en soit, on peut dire que les individus peuvent « jouir de l’utilisation des besoins instinctifs, y compris les besoins agressifs, en rendant bon, dans la vie réelle, ce qui a été endommagé dans le fantasme. «

« On comprend bien ici que si on a établi un équilibre quelque peu compensatoire entre la vie intérieure (fantasmes, personnalités…) et une vie extérieure, onpeut arriver à s’autoconditionner pour minimiser la part d’agressivité dans l’affectivité. Il est sur un dernier point que j’aimerai m’arrêter à savoir le lien existant entre agressivité et créativité.La créativité défavorise l’approche à l’agressivité. Conclusion Winnicott était à la fois intégré et à part du monde psychanalytique dans lequel il vivait et écrivait.Ce monde, en Angleterre dans les années 1930 et 1940, dominé d’abord par S.Freud et ensuite M.Klein, avait fait face à de sérieuses dissensions entre lessuiveurs de Klein et d’A.Freud.Winnicott répugnait à s’aligner sur l’un ou l’autre parti dans la controverse et suivit une direction indépendante.

Cela lui permit de continuer à s’appuyer àla fois sur les théories de S.Freud et de M.Klein tout en formulant sa façon propre de voir les choses.

Tout en ne prenant explicitement position ni contreFreud, ni contre Klein, il continua à élaborer une voie de développement qui, comme on a pu le constater, comprend une théorie de l’agressivité remodelée. L’idée centrale qui émane du texte est que l’enfant, comme l’adulte, manifeste d’une part le désir de construire et d’autre part un besoin de destruction.Il s’agit là d’un équilibre des forces qui se perfectionne consécutivement au développement du Moi. Winnicott n’a pas entrepris l’étude de « l’agressivité » en tant que concept de violence, de désir de tuer ou autre chose dans le même genre mais en tantque concept participant à l’état d’équilibre émotionnel, psychique…Ainsi, j’ai essayé dans la globalité du commentaire de faire preuve de créativité car tout comme l’avait dit Winnicott à ses étudiants : « Ce que voustrouverez en moi, c’est du chaos que vous aurez à le sortir ».. »

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