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Les bébés dans l'urgence

Publié le 30/09/2012

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Le bébé dans l'urgence. Définition : Urgence vient de « urgere « qui signifie pressé, ne pas avoir le temps de penser. Une situation dans laquelle le bébé et son environnement (famille) sont confronté à véritables traumatismes. Ces situations touchent en particulier les urgences vitale auxquelles sont soumis les bébés et leurs parents et que leurs parents vont vivre comme un véritable calvaire. Le bébé idéal : Le bébé « idéal « : Chaque mère, chaque parent construit particulièrement au cours de la grossesse, des représentations concernant le bébé, voire l'enfant idéal qui doit naitre. Ces représentations qui s'appuient sur des fantasmes pendant la période oedipienne permettent aux parents, aux futurs parents, de concrétiser ces rêveries concernant cette image d'un enfant, qui vient combler leur propre faille narcissique. La Parentalisation : Se préparer, se prêter aux rêveries d'un bébé idéal. Premier cas de l'urgence : les naissances prématurées. La naissance prématurée peut être prévue, ou cet accouchement précoce se produit « sans crier gare. « Qui dit béb...

« Ils sont maintenus en vie grâce à un appareillage médicale qui fait cependant naitre le fantasme chez les parents :  D’une part, ce sont ces machines qui auraient pu fabriquer le bébé .  D’autre part, ce bébé semble appartenir plus à une équipe médicale qu’à eux .

Dans ces conditions comment les parents peuvent il continuer de penser leur bébé, d’investir leur bébé, de le rencontrer ? Réactions des parents.  La capacité de rêverie maternelle : décrite par Wilfrid Bion , psychanalyste anglais post kleinien, est la capacité d’une mère à transformer les protopensées ( proto car le bébé ne pense pas comme nous, ne parle pas.

) en matériel psychique qui progressivement, permettra la construction d’un appareil à penser, dépenser .

C’est-ce que Bion a appelé la fonction alpha maternel.

Chez un enfant handicapé, elle ne peut développer cette capacité de rêverie maternelle. Chez un bébé normal : il est trois heures du matin, il est dans ce berceau, il est censé dormir, et d’un seul coup le bébé pleure et dans 99% des cas c’est la mère qui se lève, elle va lui parler lui demander ce qu’il a etc.

C’est-à-dire qu’elle va lui prêter son appareil à penser .

Elle va prendre les éléments éprouvés , qui ne sont pas à l’état de pensé, mais d’éprouver ce sont des éléments béta qui correspondent à ses éprouvés corporels que sa mère va prendre à l’intérieur d’elle (introjecter ), et elle va les transformer en pensée , elle va proposer les mots à son bébé .

Ce sera la capacité de rêverie maternelle.

Les pleurs, les cris… En gros tout ce qui n’est pas pensé est des éléments « beta », il faut donc que quelqu’un lui prête son appareil psychique puisque le sien n’est pas encore développé.

Les parents confrontés, à leurs bébés dans une situation d’urgence, pouvant aller jusqu’à engager le pronostic vital de leur bébé vont difficilement, mettre ne place cette capacité de rêverie maternelle.

Ils ont en effet, peu accès au corps de leur bébé.

Les contacts peau à peau sont extrêmement réduits.

 Les parents confrontés à cette situation, éprouvent souvent des sentiments de culpabilité , plus ou moins élaborés, ils s’interrogent en effet, sur les raisons, des difficultés qui touchent à leur bébé.

Certains imaginent avoir commis une faute imaginaire, une transgression, une mésalliance méritant un châtiment du côté du divin : « qu’est je fais à dieu pour mériter ça? » Ils sont. »

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