les états limites

Exposé clinique de l'enfant et de l'adulte Introduction Les pathologies limite de l'enfance (1990), écrit par Roger Misès (1924-2013), psychanalyste français et professeur de pédopsychiatrie a travaillé avec Lebovici, Soulé... Il est l'un des premiers à promouvoir la pluridisciplinarité entres les équipes de psychologues, éducateurs, psychiatres tout en s'appuyant sur les apports de la psychanalyse. Il est à l'origine de deux circulaire (14 mars 1972 et 1992) qui ont permis la création de la psychiatrie de secteur infanto-juvéniles. Il a aussi créé la classification française des maladies mentales de l'enfant et de l'adolescent le CFTMEA, c'est un complément au DSM et à la CIM. En quoi les pathologies limites sont elles difficiles à appréhender et à diagnostiquer chez le petit enfant. Nous verrons tout d'abord que les pathologies limites ne peuvent être considéré comme pathologie entre névrose et psychose ; dans un second temps, nous verrons quels sont les mécanismes psychiques mis en place lors des pathologies limites et enfin, nous verrons la relation à l'autre. « Bien adaptés socialement, professionnellement, voire familialement, ils peuvent laisser imaginer bénéficier d'un ancrage à la réalité relativement solide. Mais, très vite, ils donnent à découvrir au clinicien de grandes fragilités : une estime de soi alternant entre sentiment de toute-puissance et vide sidéral, un monde psychique attaqué par de folles angoisses existentielles, la hantise de la folie » Vincent Estellon, Les états limites, Que sais-je ? Partie I Les pathologies limites, une pathologie à part Roger Misès considère que les pathologies limites se définissent sur deux plans : l'histoire infantile du sujet et de la multitude de pathologies similaire à celle-ci dans l'enfance, ces pathologies similaires posent problèmes car elles cachent souvent une pathologie limite. Roger Misès parle de pathologie limite dès l'enfance car, c'est à cet âge, qu'on trauma apparaît et de plus, à l'enfance on peut encore « traiter » la pathologie, car c'est une maladie et non pas un état (qui s'apparenterait plus à un ressentit), alors qu'à l'âge adulte, c'est plus compliqué , c'est à l'adolescence que ce passage de l'un à l'autre se fait car c'est à ce moment là que les traits pathologiques ce fixent et tendent ensuite vers un sujet adulte pathologie limites. Pendant longtemps, les états limites étaient considérés comme un groupe regroupant toutes pathologies que l'on ne pouvait qualifier. Longtemps considéré comme « entre névrose et psychose ». Les adultes à pathologie limite étaient avant tout considéré comme névrosés, mais lors de cure analytique, il semblerait que ces patients aient été récalcitrant au travail avec un thérapeute, avec des mécanismes de défense très archaïque : « le déni, la projection, le retournement contre soi et son contraire , tandis que le clivage tient une place importante [...]du côté de l'archaïque, elles se relient aux défaillances de l'intériorisation, de la représentation , elles ferment l'accès à des possibilités de déplacement, conditions nécessaire à la mise en oeuvre efficace de défenses plus évolués ». D'après le DSM IV : Un mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marqu...