Devoir de Philosophie

Réflexion sur la pratique psychoéducative en contexte de maltraitance

Publié le 07/08/2013

Extrait du document

Réflexion sur la pratique psychoéducative en contexte de maltraitance Mes principaux constats avant de rentrer dans le vif du sujet. Je suis quelqu'un,  pour qui, la relation à l'autre, et l'aide à l'autre sont des vecteurs prédominants dans ma vie. Depuis très longtemps, même pendant mon enfance, j'ai toujours été ouverte, curieuse vis-à-vis de mon prochain et de l'humanité. C'est par le contact humain que j'ai pu m'épanouir. Je ressens un bien-être intense lorsque je suis en contact avec des gens, surtout de la jeunesse. Je pense avoir toujours su me mettre au même niveau, sur la même «fréquence«, que mon interlocuteur. Car je suis calme, douce, attentionnée et posée quand il s'agit de venir en aide à quelqu'un et je suis capable de sang-froid lorsqu'une situation peut éventuellement s'envenimer. Par ailleurs, j'ai fait un stage dans six écoles primaires différentes, jusqu'ici c'est ma seule expérience concrète professionnelle. Question 1 : Comment identifier ses biais perceptifs dans une intervention intense émotionnellement?    Ce qui a pu être observé lors d'interventions intenses émotionnellements est que je faisais preuve d'une sensibilité telle, que les enfants ou les pré-adolescents se sentaient en confiance et rassurés d' une part, mais également  qu'un lien assez immédiat existait entre les jeunes et m...

« rassurés d’ une part, mais également qu’un lien assez immédiat existait entre les jeunes et moi.

Par ailleurs, je constate une certaine une vulnérabilité que je dois améliorer : c’est d’être, plus ferme, plus directive.

Lorsque j’ai un sujet à traiter ou une intervention à faire, à part le fait de me fier à mon instinct, qui pour moi est très important, je me documente toujours avant pour | avoir les outils nécessaires.

Mais une deuxième chose que je devrais contrôler, c’est principalement mon émotivité et mon empathie.

Car bien que l’on pense que l’empathie soit quelque chose d’important, de positif, selon les cas, souvent, il m’arrive de faire un transfert.

Je ressens souvent la douleur des gens, sans forcément l’avoir vécue.

Ce qui peut me paralyser si, par exemple, une personne a été victime d’un viol.

Je ne sais pas si j’aurai la force au départ de pouvoir l’aider, en raison de mes émotions.

Je ressens une certaine douleur par rapport à ce que la personne a vécu comme si j’étais à sa place.

De plus, je ne manque jamais de vouloir échanger et avoir les avis sur différentes situations avec d’autres confrères et même être en lien avec la famille du concerné.

Je trouve que dans certains cas cela peut s’avérer primordial, afin d’avoir les commentaires de l’environnement direct du jeune.

En outre, je suis sociable, sympathique, organisée et structurée.

Quoiqu’il m’arrive parfois d’être assez impatiente.

Par exemple, lorsque quelqu’un, un jeune en l’occurrence, rencontre un problème intense en emotion, je veux tout de suite l’aider après notre entretien, je veux lui enlever ce mal être qu’il peut avoir en lui.

Or, il faut que j’accepte de comprendre que c’est un travail sur le long terme et de longue haleine.

Je suis une personne qui a du mal à supporter le silence.

Le silence me déstabilise.

Par ailleurs, je n’utilise pas forcement le «je » car j’estime n’être pas le principal protagoniste dans les événements échangés.

C’est pourquoi je ne veux pas trop donner mon opinion qui peut paraitre selon les personnes comme une forme de jugement.

En outre, je dois également apprendre à contrôler mon expression faciale car souvent mes émotions s’affichent sur mon visage. Question 2 : Comment se rendre compte que vous êtes en réaction davantage qu’en intervention? Tout d’abord, lors de mon intervention, je vois quatre aspects mais deux sont inter-reliés et que je devrais améliorer.

Premièrement, mon émotivité.

Je suis une personne qui s’investit complément lorsqu’elle doit venir en aide.

C’est pourquoi, parfois, mes émotions peuvent prendre le dessus et ainsi être handicapantes.

Deuxièmement, d’autant plus que, souvent, mes. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles