3 résultats pour "errais"
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J'errais un soir dans l'enceinte de Bhir Mound, délimitée par un talus de déblais.
En visitant àCalcutta lecélèbre templejaïn,construit auXIX esiècle parunmilliardaire dansunparc plein destatues en fonte barbouillée d’argentouenmarbre sculptépardes Italiens maladroits, jecroyais reconnaître, danscepavillon d’albâtre incrustéd’unemosaïque demiroirs ettout imprégné deparfum, l’imagelaplus ambitieuse quenosgrands- parents auraient puconcevoir, enleur prime jeunesse, d’unemaison closedehaut luxe. Mais enme faisant cette réflexion, jene blâmais pasl’Inde debâtir destemples semblabl...
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Paul VERLAINE, Poèmes saturniens, III: PROMENADE SENTIMENTALE
Nous observons le même procédé aux vers 4 et 18, avec les expressions calmes eaux, eaux calmes, la première introduisant une rime masculine er donnant l'impression de clôture, la seconde, au contraire,correspondant à une ouverture. Au vers 4, les calmes eaux de l'étang forment un tout bien fermé sur lui- même, inerte, stagnant. Au dernier vers, les eaux calmes semblent au contraire s'étendre et se confondre avec le ciel : ...; et l'épais linceul Des ténèbres vint noyer...
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Promenade sentimentale de Paul VERLAINE (Poème saturniens)
sont au pluriel —quoique « nombreuses », les eaux sont calmes !). Cette tranquillité du paysage est naturellementmarquée par la régularité du rythme : l'accent tonique revient toute les cinq syllabes; des assonances, dues auxtrois terminaisons à l'imparfait, ponctuent ce flux régulier de la phrase; enfin, les vers 3 et 4, où l'on peut observerun enjambement et une légère allitération (roseaux/ luisaient/ calmes eaux), produisent une impression d'extensionqui souligne l'horizontalité du plan visu...