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CMT

Publié le 17/01/2022

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La CISC (Confédération internationale des syndicats chrétiens) décide lors de son congrès de Luxembourg, en 1968t d'abandonner toute référence confessionnelle et de changer son nom en Confédération mondiale du travail (CMT). Ainsi s'achevait une évolution qui avait effacé des statuts la mention des encycliques et conduit, en France par exemple, la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) à se retrouver en majorité sous l'étiquette CFDT (Confédération française démocratique du travail).

« 4 Des 1945, Ia CISC, nee europeenne, se veut universelle. Des hommes comme le Beige Auguste Vanistendael par- viennent a lui ouvrir le tiers monde.

Un effort de decen- tralisation renforce ('action des confederations regionales.

Parmi celles-ci, Ia CLASC (Confedifration latino-americaine des syndicats chretiens) se deconfessionnalisera egale- ment pour devenir en 1971 Ia CLAT (Centrale latino- americaine des travailleurs).

Celle-ci soutient les positions les plus avancees :elle prOne Ia revolution sociale, vio- lente si besoin est, et l'anti-imperialisme.

La CMT a des filiales dans 79 pays-membres : 40 en Amerique latine, 16 en Afrique, 11 en Europe, 11 en Asie et une au Canada. Elle compte 14 millions d'adherents en1976, contre 6 millions en 1964.

La CMT tient un congres tous les quatre ans, en alternance avec un conseil, plus restreint, charge d'en preparer l'ordre du jour.

Le 18° Congres (Evian, 1973), avec le mot d'ordre a Vera la liberation des travailleurs par des luttes solidaires*, prend en compte a tous les exploltes et la lutte contre toutes les injustices, notamment cellos qui sont suscitees par les societes multinationales 5 La CMT est administree par un comite confederal de trente membres, qui se coMpose des representants des centrales continentales et des federations professionnelles internationales, et se reunit deux fois par an.

Le secre- tariat permanent, dont le siege est a Bruxelles, groupe, autour du secretaire general (depuis avril 1976, at par interim, le Beige Jean Kulakowski), quatre adjoints repre- sentant les centrales coatinentales.

Pour l'Amerique latine, le Mexicain Jose Merced Gonzales y remplace en 1973 l'Argentin Carlos Guster.

La CMT est presidee par un Canadien, Marcel Pepin, qui a succede, aucongres d'Evian, au Francais Maurice Bouladoux. 4 Dès 1945, la CISC, née européenne, se veut universelle.

Des hommes comme le Belge Auguste Vanistendael par­ viennent à lui ouvrir le tiers monde.

Un effort de décen­ tralisation renforce l'action des confédérations régionales.

Parmi celles-ci, la CLASC (Confédération latino-américaine des syndicats chrétiens) se déconfessionnalisera égale­ ment pour devenir en 1971 la CLAT (Centrale latino- américaine des travailleurs).

Celle-ci soutient les positions les plus avancées : elle prône la révolution sociale, vio­ lente si besoin est, et l'anti-Impérialisme.

La CMT a des filiales dans 79 pays-membres : 40 en Amérique latine, 16 en Afrique, 11 en Europe, 11 en Asie et une au Canada.

Elle compté 14 millions d'adhérents en 1976, contre 6 millions en 1964.

La CMT tient un congrès tous les quatre ans, en alternance avec un conseil, plus restreint, chargé d'en préparer l'ordre du jour.

Le 18e Congrès (Evian, 1973), avec le mot ordre « Vers la libération des travailleurs par des luttes solidaires», prend en compte « tous les exploités et la lutte contre toutes les injustices, notamment celles qui sont suscitées par lès sociétés multinationales ».

5 La CMT est administrée par un comité confédéral de trente membres, qui se compose des représentants des centrales continentales et des fédérations professionnelles internationales, et se réunit deux fois par an.

Le secré­ tariat permanent, dont le siège est à Bruxelles, groupe, autour du secrétaire général (depuis avril 1976, et par intérim, le Belge Jean Kulakowskï), quatre adjoints repré­ sentant les centrales continentales.

Pour l'Amérique latine, le Mexicain José Merced Gonzalès y remplace en 1973 l'Argentin Carlos Guster.

La CMT est présidée par un Canadien, Marcel Pépin, qui a succédé, au congrès d'Evian, au Français Maurice Bouladoux.. »

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