conciles oecuméniques - religion.

« 16.

Le concile de Constance, en 1414-1418, met fin au Grand Schisme d’Occident en déposant le pape Grégoire XII et l’antipape Jean XXIII.

Ce concile déclare avoir pleineautorité pour vivre sans le pape.

Il professe qu’il tient cette autorité du Christ et qu’il dispose d’une juridiction universelle, y compris sur le pape en matière de foi. 17.

Le concile de Bâle-Ferrare-Florence qui se tient entre 1431 et 1445 proclame que le concile est au-dessus du pape et travaille à l’union avec les Églises chrétiennesd’Orient. 18.

Le concile de Latran V se tient de 1512 à 1517.

Il procède à la condamnation des thèses conciliaristes : le pape est reconnu comme l’autorité première dans l’Église.

Unconcordat est signé avec François I er. 5 LES CONCILES APRÈS LA RÉFORME PROTESTANTE Concile de TrenteCe tableau de l'École italienne, représentant l'une des assemblées du concile de Trente (1545-1563), est parfois attribué àTitien.École italienne du XVI e siècle, Concile de Trente.

Huile sur toile, 117 × 176 cm.

Département des peintures, musée du Louvre,Paris.FPG International, LLC 19.

Le concile de Trente, qui se tient entre 1545 et 1563, est le concile de la Réforme catholique, dite Contre-Réforme par opposition à la Réforme protestante.

Il durevingt-deux ans et est divisé en trois périodes : — La première dure quinze ans.

Elle étudie essentiellement des questions théologiques.

Parmi les nombreux décrets, retenons un décret sur le péché originel, un décret sur la justification, un décret sur les sacrements. Le concile est transféré à Bologne pour échapper à l’influence trop pressante de l’empereur Charles Quint. — La deuxième session dure un an.

Elle rédige deux décrets : un décret sur l’eucharistie et une doctrine sur la pénitence et l’extrême onction. Le concile s’interrompt au moment de la paix d’Augsbourg (1555).

Cette paix met fin à la lutte entre l’empereur germanique et les princes protestants.— La troisième période dure un an.

Elle réfléchit essentiellement à la question des sacrements.

Retenons une doctrine sur la messe, une doctrine du sacrement de mariage, un décret sur la vénération des saints. 20.

Le concile de Vatican I, en 1869 et 1870, procède à l’adaptation de la législation ecclésiastique datant du concile de Trente.

Il réfléchit au lien entre raison et foi etcondamne le rationalisme tout comme le fidéisme.

Il s’efforce également de lutter contre la modernité.

Il proclame le dogme de l’infaillibilité pontificale dans la constitutionconciliaire « Pastor aeternus » du 18 juillet 1870.

Les évêques opposants à cette constitution, dont Mgr Dupanloup, ont quitté Rome pour ne pas la voter.

La guerre franco-allemande de 1870 arrête le concile. 21.

Le concile de Vatican II qui se tient entre 1962 et 1965 est le concile du renouveau (en italien aggiornamento, « mise à jour ») de l’Église catholique.

Il dure trois ans et se divise en quatre sessions : — Le pape Jean XXIII l’ouvre le 11 octobre 1962.

La première session est un temps de travail qui se termine avec la mort de Jean XXIII le 3 juin 1963.— La deuxième session se tient de septembre à décembre 1963.

Elle rédige le décret sur la liturgie. — La troisième session termine la constitution dogmatique sur l’Église, Lumen Gentium, discute de la question de la liberté religieuse et du lien avec le judaïsme.

Un « décret sur l’œcuménisme », Unitatis Redingratio est voté à une large majorité. — La quatrième session de 1965 publie le « décret sur la liberté religieuse », Dignitatis humanae, et un « décret sur les religions non chrétiennes », Nostra aetate. Selon le concile, la foi repose sur des actes intérieurs que nul ne peut contraindre.

La dignité humaine fonde la liberté religieuse.

Une minorité d’évêques dirigée par Mgr Lefebvres’oppose à ce décret ( voir aussi théorie conciliaire). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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