Ecône

« plan local, Scene beneficie de l'appui de personnalites valalsannes de drolte appartenant au parti dernocrate- chretien (majoritaire dans ce canton), notamment l'ancien president de Ia Confederation suisse, Roger Bonvin.

Ces milieux sont groupes au sein du mouvement Pro Fide catholica, intransigeant dans le domaine socioculturel et face a Ia liberalisation des institutions. 4 SI les hierarchies suisse et francaise reagissent des 1971, c'est apres l'enquete et Ia longue procedure eccle- siastique habituelles que Mgr Pierre Mamie, eveque de Lausanne, Geneve et Fribourg, en &mit accord avec Ia conference episcopate suisse et avec le Vatican, retire en 1975 ('institution canonique au u seminaire sauvage ». Mgr Nestor Adam, eveque de Sion (Valais), directement associe a cette condamnation, s'aliene une partie non negligeable des Metes de sen diocese.

Cependant, meme si l'interdit &aftlance contre Mgr Lefebvre, celui-ci conserverait le pouvoir d'ordonner des pretres validement sinon licitement.

Bienqu'ilaitrencontre Paul VI en septembre 1976, it a refuse de se soumettre. 5 EcOne compte pros de 140 seminaristes en 1976 et plusieurs ont déjà ate ordonnes en 1975.

Its rencontrent leurs premieres difficultes : pour exercen son sacerdoce dans une paroisse, tout pretre seculler dolt etre incardine, c'est-e-dire qu'un eveque doit l'accepter dane son diocese. Or les diverses manifestations publiques de Mgr Lefebvre en France, en Suisse, en Autriche, en Allemagne, a Rome, et son intention de creer d'autres seminaires, notamment dans les spheres allemande et anglo- saxonne, inquietent assez les hierarchies nationales pour que, comma le cardinal Doepfner de Munich, elles empechent les a pre- tres sauvages » d'Ecene d'exercer toute activite pastorale officielle. plan local, Ecône bénéficie de l'appui de personnalités valaisannes de droite appartenant au parti démocrate- chrétien (majoritaire dans ce canton), notamment l'ancien président de la Confédération suisse, Roger Bonvin.

Ces milieux sont groupés au sein du mouvement Pro Fide catholica, intransigeant dans le domaine socioculturel et face à la libéralisation des institutions.

4 Si les hiérarchies suisse et française réagissent dès 1971, c'est après l'enquête et la longue procédure ecclé­ siastique habituelles que Mgr Pierre Mamfe, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, en étroit accord avec la conférence épiscopale suisse et avec le Vatican, retire en 1975 l'institution canonique au « séminaire sauvage ».

Mgr Nestor Adam, évêque de Sion (Valais), directement associé à cette condamnation, s'aliène une partie non négligeable des fidèles de son diocèse.

Cependant, même si l'interdit était lancé contre Mgr Lefebvre, celui-ci conserverait le pouvoir d'ordonner des prêtres validement sinon licitement.

Bien qu'il ait rencontré Paul VI en septembre 1976, il a refusé de se soumettre.

5 Ecône compte près de 140 séminaristes en 1976 et plusieurs ont déjà été ordonnés en 1975.

Ils rencontrent leurs premières difficultés : pour exercer son sacerdoce dans une paroisse, tout prêtre séculier doit être incardiné, c'est-à-dire qu'un évêque doit l'accepter dans son diocèse.

Or les diverses manifestations publiques de Mgr Lefebvre en France, en Suisse, en Autriche, en Allemagne, à Rome, et son intention de créer d'autres séminaires, notamment dans les sphères allemande et anglo-saxonne, inquiètent assez les hiérarchies nationales pour que, comme le cardinal Doepfner de Munich, elles empêchent les « prê­ tres sauvages » d'Ecône d'exercer toute activité pastorale officielle.. »