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La Réforme grégorienne

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Le deuxième chapitre de ce décret est un chapitre très dense. Ici, le Saint Concile a voulu montrer comment doit dorénavant se pratiquer le mouvement œcuménique. En effet, contrairement à la pratique théorique de l’œcuménisme des années avant le concile, le Concile de Vatican II, dans ce décret souhaite et propose les moyens concrets et tangibles sur le comment doit se pratiquer à l’heure actuelle l’œcuménisme. Il souhaite entre autres que soient mis en place les moyens et structures (écoles, hôpitaux) d’apostolats efficaces pour que progresse favorablement le mouvement œcuménique[11]. Il faut aussi dans la mesure du possible que les chrétiens qui sont restés en accord avec le Siège de Rome et ceux qui s’en sont écartés se convertissent totalement. La conversion du cœur est fondamentale ; c’est d’ailleurs ce que Jésus recommande aux foules au début de son ministère pastoral : « les temps sont accomplis et le royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle « (Mc 1, 15). Et pour que cette conversion soit totale, elle doit être accompagnée des prières non pas individuelles, mais communes avec les frères séparés pour que le Christ y soit présent effectivement : « Là en effet où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux « (Mt 18, 20). De même, il faut créer des occasions pour pouvoir se réunir avec les frères séparés, non seulement pour prier, mais aussi et surtout pour traiter des questions théologiques afin de mieux se connaitre mutuellement[12]. Voilà succinctement exprimé le souhait du Saint Concile sur la pratique concrète de l’œcuménisme.

« Sans l'amour, l'unité s'avère impossible.

Les deux doivent aller de paire.

Dans son encyclique « Deus caritas est », le Pape Benoit XVI écrivit : « L'amour duprochain, enraciné dans l'amour de Dieu, est avant tout une tâche pour chaque fidèle, mais il est aussi tâche pour la communauté ecclésiale entière, et cela à tous lesniveaux (…) »[8].

En clair le chrétien doit mettre par-dessus tout la charité.

Le Christ notre a manifesté cet amour d'une manière praxique, déjà en lavant les pieds deses apôtres et en s'offrant totalement pour nous sur la croix.

Tout ce la pour montrer combien de fois il nous aime et veut à tout prix que nous fassions de même pournos frères : « aimez-vous les uns, les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). A ces deux principes, s'ajoute un autre qui est aussi fondamental.

Il s'agit de la tolérance ou de l'acceptation de l'autre.

Le Saint Concile ne recommande pas d'autresattitudes à adopter à l'égard de nos frères séparés que de les tolérer ou de les accepter comme tels.

Malgré ce qu'il y a eu dès l'origine comme divisions, l'Eglisecatholique certifie le Saint Concile ne peut pas accuser de péché de division ceux qui naissent aujourd'hui dans de telles communautés.

Au contraire, elle « lesentoure de respect fraternel et de charité »[9].

Il leur faut donc, malgré les divergences entre eux et l'Eglise catholique sur des questions doctrinales, parfoisdisciplinaires, ou sur la structure de l'Eglise, et malgré tout ce qu'ils font, et puisque justifiés par la foi reçue au baptême qui les incorpore au Christ, « porter à justetitre le nom de chrétiens et les fils de l'Eglise catholique doivent les reconnaitre à bon droit comme des frères dans le Seigneur »[10]. En tout cas, pour une meilleure collaboration avec ces frères séparés, l'unité que le Christ a voulu, l'amour qu'il recommande à ses disciples et la tolérance oul'acceptation que le Saint Concile souhaite, doivent être des priorités à tous points de vue et vécus d'une manière authentique. 2- Du chapitre II. Le deuxième chapitre de ce décret est un chapitre très dense.

Ici, le Saint Concile a voulu montrer comment doit dorénavant se pratiquer le mouvement œcuménique.En effet, contrairement à la pratique théorique de l'œcuménisme des années avant le concile, le Concile de Vatican II, dans ce décret souhaite et propose les moyensconcrets et tangibles sur le comment doit se pratiquer à l'heure actuelle l'œcuménisme.

Il souhaite entre autres que soient mis en place les moyens et structures (écoles,hôpitaux) d'apostolats efficaces pour que progresse favorablement le mouvement œcuménique[11].

Il faut aussi dans la mesure du possible que les chrétiens qui sontrestés en accord avec le Siège de Rome et ceux qui s'en sont écartés se convertissent totalement.

La conversion du cœur est fondamentale ; c'est d'ailleurs ce queJésus recommande aux foules au début de son ministère pastoral : « les temps sont accomplis et le royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à labonne nouvelle » (Mc 1, 15). Et pour que cette conversion soit totale, elle doit être accompagnée des prières non pas individuelles, mais communes avec les frères séparés pour que le Christ y soitprésent effectivement : « Là en effet où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Mt 18, 20). De même, il faut créer des occasions pour pouvoir se réunir avec les frères séparés, non seulement pour prier, mais aussi et surtout pour traiter des questionsthéologiques afin de mieux se connaitre mutuellement[12].

Voilà succinctement exprimé le souhait du Saint Concile sur la pratique concrète de l'œcuménisme. 3- Du chapitre III. Ce chapitre rappelle ce qui s'est passé à l'origine de l'Eglise et le saint Concile explicite mieux comment s'est produite la séparation dans l'Eglise.

En effet, à l'origineles deux Eglises (d'Orient et d'Occident) étaient des Eglises qui dépendaient entièrement du Saint Siège, c'est-à-dire de Rome.

Mais plus tard les deux Eglises vont seséparer.

Et deux problèmes sont à l'origine de cette scission.

En Orient, la séparation est due par la contestation des formules dogmatiques des conciles d'Ephèse (en431) et de Chalcédoine (en 451), et la rupture de la communion ecclésiastique entre les patriarches orientaux et le Saint Siège romain.

En Occident, la séparation estcausée surtout par la Réforme.

Autrement dit, ce qui causa la séparation peut-être aussi le fait que l'héritage transmis par les apôtres soit reçu de manière diverse et lemanque de compréhension mutuelle et de charité. Malgré le fait qu'elles se sont séparées, l'Eglise catholique d'Occident, celle qui est restée en communion avec le Saint Siège reconnait les mérites de l'Eglise d'Orient.Car elle est restée redevable à cette Eglise d'Orient sur les éléments de la liturgie, de la tradition spirituelle et du droit[13].

Il faut aussi souligner que certains dogmesfondamentaux de la foi chrétienne comme la Trinité, le Verbe de Dieu qui a pris chair de la Vierge Marie ont été définis dans des conciles tenus en Orient.

L'Eglisecatholique d'Occident s'étend jusqu'à admirer même la liturgie orientale et la spiritualité avec le monachisme.

Tout ceci pour montrer combien l'Eglise catholiqueromaine a de l'estime pour l'Eglise d'Orient. CONCLUSION : En conclusion, sous réserve d'enquête ultérieure, retenons ce qui suit : le décret « unitatis Redintegratio » que nous avons analysé est jusqu'ici l'incontournabledocument de Vatican II qui puisse exister pour parler de la pratique concrète de l'unité des chrétiens de l'Eglise catholique romaine et ceux qui s'en sont séparés.

Cedocument mérité à juste titre d'être honoré parce que, depuis longtemps, le mouvement œcuménique était plus théorique que pratique.

Il fallait donc attendre leConcile de Vatican II pour que ce qui était théorique devienne plus pratique.

En tout cas, ce document fait des propositions efficaces pour que se maintienne l'Egliseque le Christ a voulue Une et Indivisible en instituant Saint Pierre comme chef de cette Eglise.

Joseph Ratzinger, alors cardinal, reprendra plus ou moins ces idéesdans son Livre Dominus Iesus, et souhaite que les Eglises qui se sont écartées de l'Eglise catholique romaine reviennent un jour pour constituer une Eglise Sainte,Catholique et Apostolique.

Car le salut ne s'obtient qu'en Jésus-Christ dans l'Eglise catholique romaine. De plus le Saint Concile souhaite une fois de plus que l'Eglise entière tienne compte de ces propositions pour que le mouvement œcuménique progresse et ait ducrédit.

Mais malgré le souhait du Saint Concile, certains pays jusqu'à l'heure actuelle sont restés indifférents et continuent toujours à rendre théorique le mouvementœcuménique au lieu de le concrétiser par d'incessantes rencontres fraternelles.

Ces pays doivent donc emboiter les pas pour rejoindre les pays qui, nonobstant lesdifficultés, essaient de pratiquer concrètement les décisions voulues par le saint Concile.

C'est seulement en suivant ce que le Saint Concile a élaboré que lemouvement œcuménique aura toute son ampleur et son efficacité.. »

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