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le nombre 4

Publié le 16/04/2013

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        Le chiffre quatre apparaît fréquemment, dans des contextes divers, dans la Haggada de Pessah ainsi que dans les écrits de nos Sages sur Pessah et ses coutumes. Ce chiffre constitue une espèce de thème central autour duquel gravitent idées, proverbes, et commentaires de passouk.   LES COUPES DE VIN (arba kossote ) La coutume des quatre coupes de vin qu'on boit le soir du Séder a son origine dans deux textes bibliques. Dans le premier, berechit (ch. 40, v. 11-13), le mot coupe est répété quatre fois : "J'avais en main la coupe de Pharaon ; je cueillais les raisins, j'en exprimais le jus dans la coupe de Pharaon, et je présentais la coupe à la main du roi... et tu mettras la coupe de Pharaon dans sa main, comme tu le faisais précédemment en qualité d'échanson."   La vente de Joseph comme esclave marque le début de l'asservissement des enfants d'Israël à Pharaon ; de la même manière, sa libération de prison, consécutive au rêve de l'échanson, symbolise la rédemption du peuple de l'esclavage en Egypte. C'est pourquoi les Sages stipulèrent qu'il faut boire le soir du Séder quatre coupes de vin en raison des quatre mentions du mot "coupe" ; en outre, boire ces coupes symbolise le salut, ainsi qu'il est écrit dans les tehilims (ch. 116, v. 13) : "Je lèverai la coupe du salut."   LA DELIVRANCE Dans le second livre , chemot (ch. 6, v. 6-7), on trouve quatre termes différents pour exprimer la délivrance : "... je veux vous soustraire aux tribulations de l'Egypte et vous délivrer de sa servitude ; je vous affranchirai avec un bras étendu, à l'aide de châtiments terribles. Je vous adopterai pour peuple. « "vehotzéti, vehitzalti, vega'alti, velaka'hti"   Et ainsi pour chaque type de délivrance, on boit une coupe. Il y a également une discussion bien connue dans la...

«   LA DELIVRANCE Dans le second livre , chemot (ch.

6, v.

6-7), on trouve quatre termes différents pour exprimer la délivrance : "...

je veux vous soustraire aux tribulations de l'Egypte et vous délivrer de sa servitude ; je vous affranchirai avec un bras étendu, à l'aide de châtiments terribles.

Je vous adopterai pour peuple. » "vehotzéti, vehitzalti, vega'alti, velaka'hti"   Et ainsi pour chaque type de délivrance, on boit une coupe.

Il y a également une discussion bien connue dans la Guemara, concernant l'institution d'une cinquième coupe pour rappeler le terme de délivrance qui suit les quatre autres déjà mentionnés (Exode, ch.

6, v.

8) : "Puis, je vous introduirai dans le pays...

" ("vehévéti")   Certains maîtres, dont rabbi Tarfon, avaient adopté la coutume de boire une cinquième coupe lors de la récitation du Hallel, en Eretz Israël, à Babylone, et en Europe.

De nos jours, nous versons une cinquième coupe, la coupe d'Elie, qui est associé à l'espoir de rédemption de notre peuple.

LES FILS: Le centre d'attention du Seder tourne autour des enfants.

En effet, le commandement de "raconter aux enfants " l'histoire de Pessa'h est répété quatre fois dans la Torah, et chaque fois différemment.

Selon nos Sages, ceci est une indication que " la Torah parle de quatre fils ", c'est-à-dire quatre types d'enfants : un Sage, un Méchant, un Simplet, et un Qui-ne-sait-pas-demander.

Il faut dire à chacun d'eux, selon son niveau et de la meilleur façon possible, la signification de Pessa'h.

Le sage s'interroge sur les lois de la Pâque afin de les apprendre ; le méchant se dissocie de la communauté d'Israël et manifeste du dédain pour les lois de la Pâque ; le simple d'esprit souhaite comprendre de façon. »

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