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Le Sefer Tora La Tora ou les cinq livres de Moïse, sont écrits à la main sur des rouleaux de parchemin ou Sefer Tora, qui sont utilisés pour la lecture publique à la synagogue.

Publié le 05/04/2015

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Le Sefer Tora La Tora ou les cinq livres de Moïse, sont écrits à la main sur des rouleaux de parchemin ou Sefer Tora, qui sont utilisés pour la lecture publique à la synagogue. La confection de ces rouleaux, la particularité de l'écriture et de la mise en pages, leurs divers ornements, constituent un monde passionnant d'un point de vue intellectuel et esthétique. Un des moments importants de la liturgie synagogale est la lecture de la Tora. On appelle précisément Tora les cinq livres de Moïse : - la Genèse : Beréchit ; - l'Exode : Chémot ; - le Lévitique : Vayiqra ; - les Nombres : Bamidbar ; - le Deutéronome : Devarim. Depuis l'époque d'Ezra (VIe siècle avant l'ère courante), la Tora est lue en public trois fois par semaine : le lundi, le jeudi et le samedi, ainsi que les jours de fêtes et les Roch Hodèche (premier jour du mois), et les jours de jeûne. Il faut au moins dix personnes (un Minyane) pour pouvoir faire cette lecture publique. Entre trois et sept personnes sont appelées à lire un passage ou à dire une bénédiction avant la lecture qui est faite en général par un spécialiste de la cantilation biblique. La Tora est lue entièrement en un an ; elle est divisée en cinquante-quatre parties appelées chacune Sidra, qui signifie « ordre », ou Paracha, qui signifie « morceau » ou « passage ». Chaque Chabbat, on lit une partie différente. Le cycle commence le Chabbat qui suit la fête de Simhat Tora (fête de la Tora), laquelle clôture les fêtes d'automne, et se termine à Simhat Tora de l'année suivante. Ainsi de semaine en semaine, chaque samedi, l'histoire biblique accompagne le peuple juif depuis la création du monde jusqu'à la mort de Moïse et l'entrée en « Terre prom...
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« premier mot du premier verset de la Tora : Beréchit bara Elohim èt hachamayim… Le Chabbat prend lui-même le nom de la Paracha.

On parle ainsi du Chabbat Beréchit, c’est-à-dire du samedi au cours duquel sera lue la « Parachate Beréchit ». Lors de l’office public, après la lecture des bénédictions, des Psaumes, du Chema Israël et de la Amida (prière silencieuse qui se fait debout, les pieds joints), on sort les rouleaux de la Loi ou Sifré Tora (pluriel de Sefer ou Sepher Tora) de l’arche sainte (Arone Haqodèche).

Celle-ci se trouve au fond de la synagogue, à l’opposé de l’entrée et orientée vers Jérusalem. L’Arche sainte ou Arone Haqodèche est une armoire qui contient en général plusieurs rouleaux habillés de « manteaux » richement décorés, brodés avec des fils d’or ou d’argent sur lesquels on peut lire les noms des donateurs et des occasions pour lesquelles ces rouleaux ont été offerts. Les ornements. Sur ces manteaux sont accrochées des plaques en argent (ou en autre métal) sur lesquelles on peut lire, sur des plaquettes gravées interchangeables, le nom de la Paracha de la semaine.

Sur les supports en bois des rouleaux se trouvent soit une couronne soit deux petites couronnes appelées Rimonim (grenades). La main de lecture ou le Yad. Une main ou un doigt en argent ou en bois (ou en toute autre matière) sert à la lecture, car il est interdit de toucher le rouleau à mains nues. La Haguebaha ou exposition de la Tora. Un fidèle est appelé pour ouvrir l’arche sainte et porter les rouleaux depuis l’arche jusque sur la table de lecture placée au centre de la synagogue.

Cette table se nomme la Téva ou la Bima.

Le rouleau est ensuite posé sur la table, puis « déshabillé » de ses ornements. Ouvert au passage qui doit être lu, il va être montré à l’assemblée.

Un fidèle est alors appelé pour soulever le rouleau ouvert et le présenter à toutes les autres personnes présentes dans la synagogue.

Pour ce faire, il tourne sur lui-même les bras étendus vers le haut.

Cette présentation publique est appelée Haguebaha, c’est-à-dire « élévation ».

C’est un grand honneur d’être appelé à faire la Haguebaha, à lire ou à dire une. »

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