Les vêtements Le vêtement de ville fait une large place aux matières fines, coton, lin, soie ; celui de la campagne est plus rude et la laine y est souvent plus présente.

« voiles : c’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées ” (Les Factions, XXXIII, 59).

Plus tard, au temps des Mamelouks égyptiens, entre 1258 et 1512, le voile, qui symbolisait toujours la distinction sociale, était surtout porté par les citadines du Caire. Le voile définit les limites de l’inviolabilité des personnes, surtout des femmes, car il s’agit moins de les cloîtrer – un concept nouveau – que de symboliser leur pudeur, leur respectabilité.

Face à la question du voile, l’attitude officielle des pays musulmans est très contrastée. Des pays comme l’Iran, le Soudan et, depuis peu, l’Afghanistan imposent le port du voile, d’autres comme l’Égypte et l’Algérie l’acceptent plus difficilement.

D’autres encore, comme la Tunisie, le combattent ouvertement.

Depuis longtemps, en Arabie, au Yémen et dans les autres pays du Golfe, les femmes portent un voile sans que jamais cette situation n’ait paru étrange ou sujette à exégèse. En France, où il est l’un des signes de différenciation de la femme musulmane, le voile continue à être un sujet de polémiques alors que la Grande-Bretagne par exemple le tolère beaucoup mieux.

Il y va souvent du leadership des partis en présence, surtout lorsque les musulmans, individuellement ou collectivement, sont en contact avec des milieux laïcs où, traditionnellement, la femme est découverte.

Un problème similaire se pose pour la mixité.

Alors qu’elle est totalement prohibée dans le monde musulman, elle est considérée comme un acquis social dans les pays européens. En tout temps et en tout lieu, la fonction du vêtement est d’assurer sobriété, décence et pudeur.

In ‘Abbas (VIIe siècle), un compagnon du Prophète, a dit : “ Mange ce que tu veux, porte comme vêtement ce qui te plaît, pourvu que tu ne commettes aucune de ces deux choses : la prodigalité et la parcimonie.

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