MRJC

« MRJC 161 gues de 40 000 militants-animateurs.

Mais cet epanouis- sement n'est que temporaire : apres une crise profonde en 1972-1973, et une redefinition de ses objectifs, le MRJC compte, en 1976, 30 000 militants et touche quel- que 150 000 jeunes de 13 a 25 ans (au lieu de 250 000 en 1971). 4 Rests fortement structure, mais peut-etre plus collegial qu'avant sa crise, le MRJC comprend des equipes de base, generalement regroupees en secteurs :400 zones humaines, qui ne correspondent ni aux dioceses ni aux departements ; 21regions correspondent aux regions- programmes ; une Assembles) generale qui se reunit tous les ans ; un Conseil d'administration Oil sont representees les branches specialisees (jeunes agriculteurs, travailleurs salaries, jeunes en formation), et un Bureau permanent dont le siege est a Paris (president en 1976: Jean-Paul Nicolas). 5 Entlerement dirige par des jeunes, le MRJC veut « per- mettre a tous les jeunes de contribuer a Ia transformation de Ia soclete II denonceune societe basee sur le profit, 00 une minorite detient lesavoir, le pouvoir et l'avoir a.IIdeclare a s'attaquer aux causes des situa- tions d'injustice et de domination que vivent les tra- vailleurs a en favorisant une prise de conscience collective de ces situations, de ces causes, et en aidant les jeunes du milieu rural a « s'organiser dans la lutte pour une autre societe a.

Mouvement catholique en relation avec Ia higrarchle de Itglise, le lien se fait par des rencontres (souvent houleuses, comme en 1974) entre l'equipe per- manente nationale et des representants de l'episcopat.

Le MRJC ne separe pas son action sociale de la foi chretienne, mais itne veut pas etre un canal, ou un pretexts, d'evangelisation directe. IP.

Voir aussi : Action catholique, YMCA. MRJC gués de 40 000 militants-animateurs.

Mais cet épanouis­sement n'est que temporaire : après une crise profonde en 1972-1973, et une redéfinition de ses objectifs, le MRJC compte, en 1976, 30 000 militants et touche quel­ que 150 000 jeunes de 13 à 25 ans (au lieu de 250 000 en 1971).

4 Resté fortement structuré, mais peut-être plus collégial qu'avant sa crise, le MRJC comprend des équipes de base, généralement regroupées en secteurs : 400 zones humaines, qui ne correspondent ni aux diocèses ni aux départements ; 21 régions correspondant aux régions-programmes ; une Assemblée générale qui se réunit tous les ans ; un Conseil d'administration où sont représentées les branchés spécialisées (jeunes agriculteurs, travailleurs salariés, jeunes en formation), et un Bureau permanent dont le siège est à Paris (président en 1976 : Jean-Paul Nicolas).

5 Entièrement dirigé par des jeunes, le MRJC veut « per­ mettre à tous les jeunes de contribuer à la transformation de la société ».

Il dénonce « une société basée sur le profit, où une minorité détient le savoir, le pouvoir et l'avoir ».

Il déclare « s'attaquer aux causes des situa­ tions d'injustice et de domination que vivent les tra­vailleurs » en favorisant une prise de conscience collective de ces situations, de ces causes, et en aidant les jeunes du milieu rural à « s'organiser dans la lutte pour une autre société ».

Mouvement catholique en relation avec la hiérarchie de l'Église, le lien se fait par des rencontres (souvent houleuses, comme en 1974) entre l'équipe per­manente nationale et des représentants de l'épiscopat.

Le MRJC ne sépare pas son action sociale de la foi chrétienne, mais il ne veut pas être un canal, ou un prétexte, d'évangélisation directe.

• Voir aussi : Action catholique, YMCA.. »