Opus Dei

« qui l'accusent de constituer soit une secte neo-capitaliste, soit un instrument de la technocratic chretienne.

En fait, elle est assez proche dans son ideologie des mouvements democrates-chretiens qui ont lance Ia Communaute euro- peenne.

Alberto Ullastres,ministre espagnol du com- merce en 1964, l'un des dirigeants de l'Opus Dei, etait I'un des plus chauds partisans de l'entrée de l'Espagne dans le Marche commun. 4 Les principaux promoteurs du plan de developpernent espagnol ont egalement fait partie de I'Opus Dei aux cedes de certains dirigeants syndicalistes chretiens.

Toutefois, les catholiques de gauche lui sont neffement hostiles, y compris au sein du clerge.

Ces milieux lui ont reproche de preparer Iarestauration monarchique, ce que sea dirigeants ont formellement nie en affirmant que I'Opus Dei compte plus de republicains que de monarchistes.

De fait, depuis l'arrivee au pouvoir de Juan Carlos l" en 1975, l'Opus Dei ne s'est guere manifestee.

Elle avait auparavant subi, au cours de la longue maladie de Franco, l'assaut de Ia Phalange au sein du gouvernement, et Ia plupart de ses membres avalent ete ecartes des postes importants qu'ils detenaient. 5 Souvent consideree comme une societe quasi secrete poursuivant d'obscurs desseins, I'avenir de l'Opus Dei est incertain.

L'organisation prendrait sansdeute un visage moins mysterieux dans une Espagne democratique. Elle peut en effet rester une association normale de fideles sur le plan de Ia pratique religieuse, s'integrer sur le plan politique dans un parti fort semblable a ce qu'etait le MRP franpais, et creer, sur le plan economique, une organisation patronate ouverte a la participation ouvriere mais d'essence anticommuniste. qui l'accusent de constituer soit une secte néo-capitaliste, soit un instrument de la technocratie chrétienne.

En fait, elle est assez proche dans son idéologie des mouvements démocrates-chrétiens qui ont lancé la Communauté euro­péenne.

Alberto Utlastres, ministre espagnol du com­ merce en 1964, l'un des dirigeants de l'Opus Dei, était l'un des plus chauds partisans de l'entrée de l'Espagne dans le Marché commun.

4 Les principaux promoteurs du plan de développement espagnol ont également fait partie de l'Opus Dei aux côtés de certains dirigeants syndicalistes chrétiens.

Toutefois, les catholiques de gauche lui sont nettement hostiles, y compris au sein du clergé.

Ces milieux lui ont reproché de préparer la restauration monarchique, ce que ses dirigeants ont formellement nié en affirmant que l'Opus Dei compte plus de républicains que de monarchistes.

De fait, depuis l'arrivée au pouvoir de Juan Carlos Ier en 1975, l'Opus Dei ne s'est guère manifestée.

Elle avait auparavant subi, au cours de la longue maladie de Franco, l'assaut de la Phalange au sein du gouvernement, et la plupart de ses membres avaient été écartés des postes importants qu'ils détenaient.

5 Souvent considérée comme une société quasi secrète poursuivant d'obscurs desseins, l'avenir de l'Opus Dei est incertain.

L'organisation prendrait sans doute un visage moins mystérieux dans une Espagne démocratique.

Elle peut en effet rester une association normale de fidèles sur le plan de la pratique religieuse, s'intégrer sur le plan politique dans un parti fort semblable à ce qu'était le MRP français, et créer, sur le plan économique, une organisation patronale ouverte à la participation ouvrière mais d'essence anticommuniste.. »