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Phanar

Publié le 17/01/2022

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Administration centrale du patriarcat oecuménique de Constantinople, le Phanar se compose du patriarche et d'un synode de douze évêques titulaires élus à vie. Le patriarche lui-même est élu par le synode, qui le choisit habituellement parmi ses membres, et doit être obligatoirement de nationalité turque. Dans le monde de l'orthodoxie, l'importance du Phanar se situe par rapport à la primauté d'honneur du patriarche oecuménique sur les chefs des Églises orthodoxes autocéphales....

« d'etudes au College theologique de Ha Ild, une petite Ile de la mer de Marmara.

La faculte de theologie de Halki (le college conserve cependant ses classes d'etudes secondaires) a (He fermee par les autorites turques en 1966 par reaction au confilt cypriote.

Paradoxalement, cette fermeture a insuffle une nouvelle vie dans la recherche theologique orthodoxe, surtout dans les pays occidentaux. 4 Les membres du Phanar (Rant tous des anciens de Halki, les professeurs du college theologique Torment en fait l'encadrement Intellectuel du Phanar, m6me s'ils n'ont pas d'activite enseignante.

Le patriarche prend egalement parmi eux des conseillers personnels.

En theorie, le synode des douze eveques est un corps purement consul- tatlf ; mais, en pratique,le patriarche n'agit pas sans ('approbation d'une majorite simple.

Le Phanar publie le Bulletin du patriarcat et une revue theologique mensuelle L'Orthodoxle s dont les autorites turques ont interdit Ia parution des les debuts du conflit cypriote. 5 Malgre unrenouveau d'activite,quisemanifesto notamment par des conferences panorthodoxes (souvent axees sur les relations avec les autres confessions chit- tiennes), l'avenir du Phanar est incertain depuis 1961. D'annee en armee an nombre croissant de Grecs ortho- doxes d'Istanbul regagnent la Grece, ce qui devrait logi- quement amener le Phanar 8 s'exller d'autant plus que le gouvernement turc restreint Ia liberte de mouvement du patriarche Chnftrios Pr.

En outre, an decret de 1963 stipule que 35 p.

100 seulement des 616ves du college de Halki pouvaient ne pas etre de nationalite turque, ce qui a reduit considerablement le quota des 6Ieves grecs de Grece. Toutes ces restrictions menacent d'etrangler finalement le Phanar dont les vieux eveques rejettent l'idee d'aban- donner le siege plus que millenaire et leur palais delabre. d'études au Collège théologique de Halkl, une petite île de la mer de Marmara.

La faculté de théologie de Halki (le collège conserve cependant ses classes d'études secondaires) a été fermée par les autorités turques en 1966 par réaction au conflit cypriote.

Paradoxalement, cette fermeture a insufflé une nouvelle vie dans la recherche théologique orthodoxe, surtout dans les pays occidentaux.

4 Les membres du Phanar étant tous des anciens de Halki, les professeurs du collège théologique forment en fait l'encadrement Intellectuel du Phanar, même s'ils n'ont pas d'activité enseignante.

Le patriarche prend également parmi eux des conseillers personnels.

En théorie, le synode des douze évêques est un corps purement consul­ tatif ; mais, en pratique, le patriarche n'agit pas sans l'approbation d'une majorité simple.

Le Phanar publie le Bulletin du patriarcat et une revue théologique mensuelle « L'Orthodoxie » dont les autorités turques ont interdit la parution dès les débuts du conflit cypriote.

5 Malgré un renouveau d'activité, qui se manifeste notamment par des conférences panorthodoxes (souvent axées sur les relations avec les autres confessions chré­ tiennes), l'avenir du Phanar est incertain depuis 1961.

D'année en année un nombre croissant de Grecs ortho­ doxes d'Istanbul regagnent la Grèce, ce qui devrait logi­ quement amener le Phanar à s'exiler d'autant plus que le gouvernement turc restreint la liberté de mouvement du patriarche Dimitrios Ier.

En outre, un décret de 1963 stipule que 35 p.

100 seulement des élèves du collège de Halki pouvaient ne pas être de nationalité turque, ce qui a réduit considérablement le quota des élèves grecs de Grèce.

Toutes ces restrictions menacent d'étrangler finalement le Phanar dont les vieux évêques rejettent l'idée d'aban­ donner le siège plus que millénaire et leur palais délabré.. »

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