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15 avril 1450 : Bataille de Formigny.

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

L’arrivée du duc de Bretagne et du connétable de Richemont ont sauvé Charles VIIF065 lors de cette bataille décisive qui lui permet d’occuper toute la basse Seine. 

« Ci-dessus, portrait d'Arthur III, duc de Bretagne et comte de Richemont.

Gravure de Léon Mauduison, d'après un dessin de P.

Perlet (Conservé à Berlin).

MCMXCIX D ÉDI TI O NS ATLAS.

A 2- 728.

IMP.

C EE.

23- 06.

• LES COMPAGNIES DE CHARLES VII La reconquête de la Normandie, puis celle de la Guyenne, ne fut possible que grâce aux réformes militaires entreprises par Charles VII à partir de 1445.

Sans créer une armée permanente, le roi effectua un tri parmi la multitude des gens d'armes pour ne conserver que les plus utiles et les plus compétents.

Ainsi sont nées les compagnies d'ordonnance, fortes chacune de 7200 hommes dont 1800 cavaliers et 3600 archers.

Elles furent ensuite réparties dans les différentes provinces du royaume et entretenues par les habitants du lieu.

Ce sont ces compagnies qui, regroupées en 1449, balayent la présence anglaise en Normandie en moins d'un an.

nent Rouen alors que les armées françaises font leur jonction.

La stratégie de Charles VII a payé au-delà de toute espérance et la troupe peut enfin savourer le relatif confort des quartiers d'hiver.

Le retour des Anglais Mais les Anglais vont vite se ressaisir.

Le 15 mars, une armée de secours débarque à Cher- bourg.

Commandée par le redoutable Kyriel, elle reprend possession méthodiquement le terrain perdu dans le Cotentin.

Charles VII doit réagir d'urgence.

Il confie le comman- dement des troupes à Jean de Clermont qui a pour mission de rejoindre l'armée de Richemont, établie vers Saint- Lô, et, avec elle, d'arrêter l'of- fensive anglaise.

Malheureusement, les Anglais avancent bien plus vite que prévu.

À la mi-mars, les troupes ennemies convergent vers Formigny, alors que les Français n'ont pas établi leur jonction.

Le lieutenant de Charles VII hésite.

Doit-il prendre le risque d'engager un combat incertain ? Mais en revanche, peut-il lais- ser passer l'ennemi sans réagir, réduisant à néant les efforts de l'année précédente ? Ses hom- mes, rendus furieux par l'inac- tion, menacent de se mutiner et décident Clermont à attaquer.

L'affaire paraît d'autant plus pressante qu'au même moment les Français apprennent l'arri- vée de renforts anglais com- mandés par Sommerset.

L'estocade Le 15 avril 1450, à Formigny, entre Carentan et Bayeux, les adversaires se font face.

Les Anglais, en prévision d'une charge de la cavalerie françai- se, aménagent leurs positions, creusent des fossés, fichent des pieux en terre.

Ce faisant, ils oublient l'artillerie.

Vers midi, les canons et les couleu- vrines de Charles VII entrent en action.

Un orage de boulets s'abat sur les fantassins et les archers anglais.

Tous les mili- taires connaissent la riposte : il faut «enclouer» les canons, c'est-à-dire monter à l'assaut et neutraliser l'artillerie enne- mie.

Facile à dire ! Kyriel lance donc ses troupes.

Le combat s'engage, indécis.

Au bout de quelques heures, la nouvelle se répand sur le champ de bataille.

Les renforts sont là.

Mais quels renforts ? Riche- mont ou Sommerset ? Les Anglais sont persuadés que ce sont les leurs mais c'est finale- ment Richemont qui se pré- sente.

Sa compagnie est forte de 300 lances, 1800 hommes dont 900 cavaliers, auxquels s'ajoutent 800 archers accom- pagnés de leurs coutilliers.

La supériorité militaire est à pré- EADflalg sent du côté Valois.

Immédiatement, la cavalerie charge et bouscule les défenses anglaises.

Ceux qui peuvent s'enfuir sont le plus souvent achevés par les paysans nor- mands.

C'est l'hécatombe.

3774 morts sont relevés chez les Anglais.

Quelques dizaines seu- lement parmi les Français.

L'achèvement de la reconquê- te normande n'est plus qu'une promenade militaire.

Le 6 août 1450, Charles VII entre à Caen et la dernière place anglaise, Cherbourg, se rend le 12 août.

Pour la première fois, le destin sourit aux Français et Charles d'Orléans, de retour de captivi- té en Angleterre, peut célébrer la revanche par ces vers : «Rejoys toi, franc royaume de France, A présent Dieu pour toi se combat».

Reste à reconqué- rir la Guyenne.... »

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