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1799 : Coup d'état du 18 brumaire.

Publié le 22/02/2012

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Tout a été préparé minutieusement. Sieyès, Talleyrand, Fouché, Ducos et Bonaparte ont mis en place un plan en trois points. D’abord, on dénoncera un complot qui doit contraindre les Anciens à donner à Bonaparte le commandement de la division de la ville de Paris. Ensuite, le Directoire devra donner sa démission. Enfin, au nom de la République menacée, on proclamera un conseil de trois citoyens pour sauver la patrie. Au matin du 18 brumaire, tout semble devoir se dérouler selon le plan prévu. Sieyès et Ducos démissionnent et entraînent les démissions de Gohier et de Moulin. Aux Tuileries, les Cinq-Cents affolés par les rumeurs d’un complot terroriste qui les menace à Paris se retirent à Saint-Cloud, et nomment Bonaparte commandant de la division militaire de la ville de Paris. Le lendemain, le coup d’Etat est compromis. Devant le Conseil des Anciens, Bonaparte est intimidé et ne parvient pas à achever son discours, quand bien même il assure : “ Je suis accompagné du dieu de la Fortune. ” Il doit quitter la salle sous les huées et les menaces. Son frère Lucien démissionne de la présidence d’une assemblée dont les membres se refusent à se démettre. Tout semble perdu. Tout à coup le bruit court que les Jacobins viennent d’attenter aux jours de Bonaparte. Ordre est donné aux troupes d’intervenir. Des soldats entraînés par Murat entrent dans la salle où le conseil est réuni. Des députés sautent par les fenêtres. C’est la confusion générale. Au soir, devant une assemblée qui n’est plus composée que de quelques membres, les conjurés proclament la dissolution du Directoire. Les consuls de la république que sont désormais Bonaparte, Ducos et Sieyès proclament : “ Prêtez avec nous le serment que nous faisons d’être fidèles à la République une et indivisible, fondée sur l’égalité, la liberté et le système représentatif. ” 

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