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Antiquité: les petites ménageries des riches Romains

Publié le 22/02/2012

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romains
La religion primitive des Romains, moins sentimentale et plus superstitieuse que celle des Grecs, attribuait facilement un caractère divin aux animaux. De ce fait, de nombreux petits oiseaux étaient maintenus dans des cages ou de grandes volières et des oiseaux chanteurs, tels que rossignols et chardonnerets, étaient apprivoisés au point de pouvoir vivre librement dans les maisons. Les perroquets des Indes, très rares, étaient souvent logés dans des cages d'argent, décorées d'écaille et d'ivoire. Les Romains étaient également parvenus à des résultats extraordinaires dans l'art de faire parler des oiseaux tels que pies, geais, étourneaux, corbeaux, corneilles, rouges-gorges et grives. Des cigognes, des grues, des paons, des pintades, des cygnes et des canards se promenaient en liberté dans les jardins intérieurs des maisons. Avec le culte du dieu guérisseur, la couleuvre d'Esculape parut à Rome en l'an 291 av. J.-C. et fut introduite dans presque toutes les maisons; les reptiles venaient ramper silencieusement jusque sur les tables des salles à manger et se glisser dans le sein des convives! Les Romains ne possédaient alors que peu de mammifères: des martres, des belettes, des mangoustes et des furets. Les plus fortunés entretenaient des singes, affublés de tuniques, des ours, des lions ainsi que des tigres apprivoisés. Au 1er siècle av. J.-C., de nombreux et riches Romains donnèrent un grand développement et une splendeur particulière à leurs maisons de campagne. Certaines villas étaient pourvues de parcs fermés par des clôtures, dans lesquels des animaux évoluaient librement. Ils étaient peuplés de lapins et de lièvres, puis, par la suite, de lièvres blancs, de chevreuils, de cerfs, de sangliers, d'antilopes et de moutons sauvages. Dans certains parcs, sangliers et chevreuils étaient dressés à se rassembler au son de la musique, à heure fixe, pour recevoir leur nourriture.

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