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appareil (architecture).

Publié le 14/05/2013

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appareil (architecture). 1 PRÉSENTATION appareil (architecture), nom donné à la maçonnerie composée par l'assemblage de pierres brutes ou taillées qui sont employées dans la construction d'un édifice. L'appareil est généralement joint avec du mortier (mélange de sable, chaux ou ciment et d'eau) ou, comme à l'époque antique, peut être « à joint vifs «, c'est-à-dire sans mortier. Par extension, l'appareil désigne aujourd'hui tout type d'assemblage de matériaux, tel celui des toitures ou des parquets. 2 HISTORIQUE DE LA CONSTRUCTION DE L'APPAREIL Les notions de grand, de moyen et de petit appareil -- expressions correspondant aux dimensions de la pierre -- sont l'héritage des bâtisseurs anciens. Les premières constructions utilisent des blocs monolithiques qui sont assemblés, avec ou sans mortier. La forteresse inca de Sacsahuamán au Pérou est représentative de ce premier art de bâtir. Il subsiste également en France des constructions romaines qui témoignent de cet appareillage gigantesque ; le pont du Gard, dans sa partie supérieure, est composé d'un grand appareil extrait de la carrière voisine de Vers. De l'époque romane jusqu'au XVe siècle, les pierres destinées à appareiller les murs sont entièrement taillées avant d'être posées sur l'édifice. Les joints se placent de manière régulière et ponctuent les bas-reliefs sculptés qui se déroulent sur plusieurs pierres. À partir du XVe siècle, de profondes modifications interviennent dans le système de l'appareil. C'est le décor qui détermine la nature de l'appareil à utiliser, en réponse à une sculpture qui se complexifie, à l'apparition d'une profusion de détails et au désir de produire des effets extraordinaires. Aux XVIe et XVIIe siècles, les pierres destinées à être sculptées sont posées non taillées en même temps que le simple appareil. La ...
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« L’appareil ordinaire est constitué de pierres brutes polygonales qui sont assemblées, avec ou sans mortier, pour former un mur aux jointures irrégulières.

La dimension des matériaux est variable, une pierre de petite taille pouvant servir de jointure entre plusieurs blocs monolithiques. 4. 2 L’appareil cyclopéen L’appareil cyclopéen est également constitué de pierres brutes polygonales qui sont néanmoins totalement jointives.

Les pierres une fois assemblées sont plus ou moins polies pour former une surface plane et uniforme.

Ce système est utilisé par les sociétés anciennes pour sa forte résistance et sa relative facilité de construction. 4. 3 Le libage À la différence des deux appareils précédents, le libage utilise des pierres grossièrement taillées.

Les pierres ont alors des formes plus ou moins perpendiculaires, ce qui permet une superposition relativement aisée des matériaux.

Les jointures peuvent être consolidées par un mortier. 4. 4 L’isodome L’appareillage en isodome est utilisé dès l’Antiquité.

La pierre est taillée pour former un rectangle de plus ou moins grande dimension et est assemblée par chevauchage.

L’isodome comporte des pierres de dimensions absolument identiques (comme aujourd’hui la brique), tandis que le pseudisodome est composé de pierres de même largeur mais pouvant avoir une hauteur différente ; dans ce cas, chaque rangée de pierre a une hauteur qui lui est propre. 4. 5 L’appareil réticulé On parle d’appareil réticulé quand les éléments taillés en carré sont assemblés et posés sur l’angle (selon la forme d’un losange à quatre angles droits) dans le blocage et dessinent les mailles d’un filet.

On trouve des exemples de cet appareil, caractéristique de l’époque augustéenne, au-dessus des plaques sculptées de la façade occidentale de l’église Saint-Symphorien d’Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire) et au sommet des murs de la nef de l’église Saint-Léger de Cravant (Indre-et-Loire). 4. 6 L’appareil en arête de poisson Un appareil en arête de poisson, ou opus piscatum, est composé de pierres dont les assises sont posées alternativement vers la droite puis vers la gauche.

Les pierres sont taillées de telle manière que la rencontre des assises forme une ligne droite. Cet appareil est semblable à l’appareil en épi, mais dans ce cas, la rencontre des deux assises forme un joint en zigzag.

Comme son nom l’indique l’apparence générale de cet appareil est celle d’un épi de blé couché. 4. 7 Le bossage Les pierres qui appareillent le mur ont parfois leur arêtes taillées et forment une saillie sur le parement de la maçonnerie.

On dit alors que le mur est appareillé en bossage.

Cette saillie peut prendre plusieurs aspects : si elle est laissée brute on parle de bossage rustique ; si la saillie est taillée en pyramide il s’agit d’un bossage en pointe de diamant ; si elle est taillée en demi sphère, on parle de bossage en boule ; si à l’intérieur de chaque saillie on creuse de petites courbures sinueuses irrégulières, on obtient un bossage vermiculé qui rappelle le travail du vers dans le bois. La Petite Galerie du palais du Louvre, édifiée entre la fin du XVIe et le début du XVII e siècle, est appareillée, au rez-de-chaussée, d’un bossage vermiculé dit un-sur-deux : une assise de bossage alterne avec une assise sans bossage.

Le bossage peut occuper la totalité des façades comme au palais Medici Riccardi à Florence ou simplement renforcer les angles des murs et les encadrement des fenêtres comme au palais abbatial de Saint-Germain-des-Près à Paris.

Dans ce dernier cas, le bossage est disposé en chaîne de pierre, c’est-à-dire en rangée verticale ou horizontale destinée à renforcer un mur.

Si la chaîne est composée d’une alternance de pierre posée sur la longueur (panneresse) et de pierre posée sur la largeur (boutisse), on parle de chaîne harpée.

Si la chaîne est placée au milieu d’un mur, elle prend le nom de jambe alors que si elle se place aux angles des murs, il s’agit d’une chaîne d’angle. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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