Devoir de Philosophie

Arabie. Bart et Faquih.

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

C'est un gros village accablé sous le soleil tropical de l'Arabie Saoudite, dans un des endroits les plus chauds du monde: Bart el Faquih, oublié des touristes, presqu'oublié des cartes. Les dômes de sa mosquée sortent du sable brûlant. A l'ouest, la mer rouge, à l'est les montagnes désolées de l'Asir. Le littoral est désert, la chaîne également qui culmine à 3000 m. Et dans la plaine aride de la Tihâma, rien ne se passe jamais. Pourtant, quelques points d'eau ont permis un début d'irrigation. Et ce que l'Arabie commence à faire, le Yémen du nord — où se prolonge la plaine — l'entreprend aussi. L'eau précieuse, richesse de ce pays torride, elle est là, dans cette jarre ronde de terre cuite, précieusement arrimée sur le bât de l'âne d'Ali. L'âne, cette richesse du Moyen Orient, qui fait partie du paysage... La tribu d'Ali transhume à dos d'âne avec ses chèvres ; car la Tihâma est le domaine du grand nomadisme pastoral de type bédouin qui, même s'il est aujourd'hui en recul, a marqué le pays d'une empreinte ineffaçable.

Liens utiles