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architecture métallique.

Publié le 14/05/2013

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architecture métallique. 1 PRÉSENTATION architecture métallique, en architecture, type de constructions employant des matériaux métalliques (fonte, fer, acier), fabriqués en masse à partir du XIXe siècle. La trilogie actuelle de l'acier, du verre et du béton est née de la révolution qui a détrôné la pierre, la brique et le bois dans les rôles constructifs qu'ils occupaient depuis l'Antiquité. Les qualités des métaux sont connues depuis longtemps : un pilier de fonte résiste vingt fois plus à la pression qu'une colonne de pierre, et une poutrelle de fer est dix fois moins sensible à la traction qu'une poutre de bois. Mais la difficulté de leur production les ont longtemps cantonnés à des fonctions limitées. 2 UN MATÉRIAU APPRIVOISÉ, DE L'ANTIQUITÉ À LA RÉVOLUTION INDUSTRIELLE Dans l'Antiquité, les Grecs emploient des crampons et des goujons de fer pour appareiller des blocs de pierre à joints vifs. L'architecture gothique utilise le chaînage métallique pour assurer la cohérence des édifices de pierre. À la Renaissance et à l'âge classique, l'usage de chaînages et d'armatures de fer est courant. À la fin du XVIIIe siècle, le fer et la fonte sont couramment employés dans la construction. Des progrès scientifiques et techniques rendent leur production plus aisée et moins coûteuse. L'emploi des hauts-fourneaux est développé au permettant la production massive de fonte. Le four à puddler (qui produit le fer, en ôtant le carbone de la fonte) est ensuite mis au point. Finalement, les nouvelles techniques de laminage et de martelage donnent naissance, au XIXe XVIIIe &l...
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« 4 MODERNITÉ DU MÉTAL : L’ASSOCIATION AUX TECHNOLOGIES DE POINTE Au XXe siècle, le fer (mis à l’abri de la corrosion par un enrobage de ciment) prête sa souplesse et sa résistance au béton armé.

La matière et la masse du béton armé s’opposent pourtant à l’esthétique du métal, lequel vainc l’oxydation et gagne en légèreté grâce à de nouveaux procédés et alliages.

La trilogie acier-béton-verre, magistralement explorée par Le Corbusier et Ludwig Mies van der Rohe, triomphe internationalement dans les années 1950.

Des ingénieurs comme Jean Prouvé donnent au métal de nouvelles formes et de nouvelles fonctions, allégeant encore les structures et les modalités de constructions.

Des courants « high-tech », comme celui qu’incarnent Renzo Piano et Richard Rogers, associés pour le Centre Georges- Pompidou (1971-1977, Paris), renouent avec des structures métalliques ostentatoires. Les récentes réalisations montrent que le métal motive toujours la créativité des architectes.

Le Français Jean Nouvel l’emploie oxydé pour les logements sociaux de Nemausus à Nîmes (1985-1987) ou affiche la technicité de l’aluminium pour l’Institut du monde arabe de Paris (1981-1987).

Le Britannique Norman Foster, quant à lui, déploie des membranes d’acier tendues sur des pylônes pour le centre de distribution Renault en Angleterre (1981-1982, Swindon, Royaume-Uni) ou réalise une coupole-verrière pour le Reichstag de Berlin (1992-1999, Allemagne).

L’Américain Frank Gehry propose pour sa part des édifices jouant avec la torsion du métal (musée Guggenheim de Bilbao, 1991-1997, Espagne).

Quant à l’Espagnol Santiago Calatrava, il défie les lois de la gravité en inclinant les structures de ses édifices métalliques, tel le pont Alamillo de Séville (1987-1992, Espagne), édifié à l’occasion de l’Exposition universelle de 1992. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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