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Argentine. Le fleuve Iguaçu avant les chutes.

Publié le 22/02/2012

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Après avoir admiré les chutes de l'Iguaçu, Madame Franklin Roosevelt écrivit sur le livre d'or du charmant vieil hôtel des cataractes ces deux simples mots : "Pauvre Niagara !". En effet, elles sont plus étendues, plus hautes, plus abondantes que leurs comparses des États-Unis. Ce brouillard blanc de gouttelettes monte des 274 cascades de l'Iguaçu, cet affluent du Parana enchâssé dans la forêt vierge. C'est un son et lumière permanent, c'est le bruit d'un tonnerre qui ne s'arrêterait jamais. C'est le grand opéra du Brésil, aux confins de l'Argentine et du Paraguay, un opéra wagnérien toujours recommencé. Une lumière d'arc-en-ciel irisé joue dans les trombes d'eau, tombant de soixante à quatre-vingts mètres de haut. Site incomparable, spectacle fracassant, chutes titanesques... La rivière aux multiples îles où s'accrochent des lambeaux de forêt est large de plusieurs kilomètres. Et toute cette eau va s'engouffrer dans une gorge si étroite qu'ainsi s'explique la formation de la plus belle cataracte du monde.

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