Arius

mort en 336

Originaire de Libye, il étudia à Antioche sous la direction de Lucien, puis fut ordonné prêtre de l'église de Baucalis à Alexandrie. C'est là que, vers 318, il conçut sa doctrine : le Verbe est un être créé, non éternel, subordonné au Père. Condamné en 321, Arias se réfugia à Nicomédie auprès de son ami Eusèbe. Le concile de Nicée (325) condamna à nouveau la thèse arienne et jeta au feu les ouvrages de l'hérésiarque ; lui-même fut banni et mourut hors de la communion de l'Église. On a pu retrouver une partie de son œuvre : une Profession de foi, deux Lettres  (à Eusèbe de Nicomédie et à Alexandre) et surtout le Festin  (Thalie), recueil de chants populaires, qui exposaient avec attrait les principaux éléments de la doctrine arianiste.