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attentats du 11 septembre 2001

Publié le 04/04/2013

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1   PRÉSENTATION

attentats du 11 septembre 2001, série d’attentats terroristes commis simultanément en plusieurs lieux de la côte est des États-Unis, le 11 septembre 2001.

2   LA PLUS GRANDE ATTAQUE TERRORISTE DE L’HISTOIRE

Le 11 septembre 2001, en pleine matinée, quatre avions civils des compagnies American Airlines et United Airlines font l’objet de détournements simultanés et deviennent les armes de terroristes kamikazes.

À 8 h 46 (heure locale), un avion percute l’une des tours jumelles du World Trade Center, dans le quartier des affaires de Manhattan à New York. Dix-huit minutes plus tard, un second avion percute l’autre tour. Affaiblies par la violence de l’impact et par la propagation du feu, les Twin Towers s’effondrent peu après, emportant avec elles leurs occupants, employés de bureau et premiers secours. Hautes de plus de 400 m chacune, fleuron architectural de New York, elles étaient le symbole de la puissance économique et financière du pays.

Dans les deux heures qui suivent, deux autres avions s’écrasent, l’un sur l’aile ouest du Pentagone à Washington — le centre névralgique de la défense américaine — et l’autre dans une zone inhabitée de Pennsylvanie, n’ayant probablement pu atteindre sa cible en raison d’une rébellion des passagers contre les terroristes.

Le bilan est très lourd : 2 985 morts, issus de plusieurs dizaines de nationalités.

3   PANIQUE ET PSYCHOSE AUX ÉTATS-UNIS

Tandis que le déroulement des événements de New York est retransmis en direct par les chaînes de télévision du monde entier, les réactions de panique se multiplient sur le sol américain. Le gouvernement, craignant de nouvelles attaques, prend immédiatement la décision de fermer son espace aérien et ses frontières ; durant trois jours, les États-Unis sont coupés du monde. Les forces armées américaines sont placées en état d’alerte maximale. La Bourse de New York (Wall Street) est également fermée pendant six jours, ce qui n’était pas arrivé depuis la Première Guerre mondiale. À sa réouverture, elle perd 14,26 points. Pour leur part, les compagnies aériennes, touchées de plein fouet par l’événement, procèdent à quelque 100 000 licenciements dans les semaines qui suivent. La crainte d’une récession économique de grande ampleur apparaît.

Quelques jours plus tard, des courriers contaminés par la maladie du charbon sont reçus par les plus hautes instances de l’État américain et par plusieurs journaux et chaînes de télévision. Une quinzaine de personnes sont atteintes en un mois ; cinq en meurent. La crainte d’une nouvelle attaque, de type bactériologique, se transforme alors en psychose. Parallèlement, les premiers résultats des investigations menées par le FBI et la CIA indiquent que, selon toute vraisemblance, les attentats du 11 septembre ont été planifiés de longue date sur le sol américain par un réseau organisé.

4   LA RIPOSTE

Dès le 11 septembre, à l’exception de l’Irak, la communauté internationale condamne les attentats. Le président américain, George W. Bush, qui considère ces attentats comme « un acte de guerre «, alors que les États-Unis n’ont jamais été frappés de la sorte sur leur sol, appelle à la mise en place d’une coalition internationale contre le terrorisme. L’Alliance atlantique, l’Union européenne et la Russie notamment apportent un soutien immédiat aux États-Unis.

Malgré l’absence de revendications officielles, les soupçons se portent rapidement sur le milliardaire islamiste Oussama Ben Laden. Seul capable a priori d’élaborer une offensive d’une telle ampleur, il est aussi accusé par les États-Unis d’être à l’origine d’attentats ayant déjà frappé les intérêts américains : à New York contre le World Trade Center en 1993, en Tanzanie et au Kenya en 1998, au Yémen en 2000. Le gouvernement américain somme le régime taliban qui abrite le milliardaire en Afghanistan de le livrer, ultimatum sans résultat.

La riposte mise en place passe par un isolement diplomatique et des sanctions financières — plus aucun pays ne reconnaît le régime des talibans et le gouvernement américain appelle au gel des avoirs d’une trentaine d’organisations soupçonnées de terrorisme — et par une action militaire.

L’opération militaire, baptisée « Liberté immuable «, a pour objectif la guerre contre toute forme de terrorisme et, dans un premier temps, la traque d’Oussama Ben Laden. Elle commence le 7 octobre 2001 par des frappes américano-britanniques sur l’Afghanistan. Des bombardements stratégiques se succèdent, engendrant la mort de civils afghans, l’exode de la population et l’affaiblissement progressif du gouvernement taliban. Ils permettent également la progression des troupes de l’Alliance du Nord qui entrent dans Kaboul au mois de novembre. Peu après la victoire de la résistance afghane, un gouvernement provisoire est instauré sous l’égide de l’ONU ainsi qu’une Force internationale d’assistance à la sécurité en Afghanistan (ISAF). Toutefois, la chute du régime des talibans n’est présentée par le gouvernement américain que comme la première étape de la guerre qu’il entend mener contre le terrorisme à l’échelle internationale.

Depuis 2003, par décision du Congrès, le 11 septembre est désigné « jour du patriotisme « (Patriot Day), et les Américains observent une minute de silence à 8 h 46, l’heure à laquelle la tour Nord du World Trade Center a été percutée par le vol 11 de l’American Airlines.

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