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Baudouin Ier

Publié le 06/04/2013

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1   PRÉSENTATION

Baudouin Ier (1930-1993), roi des Belges de 1951 à 1993.

2   LE FILS DE LÉOPOLD III

Né au château du Stuyvenberg près de Bruxelles, Baudouin est le fils aîné du roi Léopold III et de la reine Astrid de Suède, qui meurt accidentellement lorsqu’il a cinq ans. En 1944, il est emmené en Allemagne puis en Autriche où son père est emprisonné. Après la guerre, la perspective du retour en Belgique de son père provoque une grande agitation dans le pays. La famille royale se retire alors en Suisse, où Baudouin poursuit ses études. En mars 1950, un référendum est organisé dans le but de trancher la « question royale «. La majorité des électeurs se prononcent en faveur du retour du roi, mais Léopold III est accueilli au mois de juillet par des manifestations hostiles. Le roi décide finalement d’abdiquer le 16 juillet 1951 en faveur de son fils aîné Baudouin, proclamé prince royal dès le 11 août 1950, couronné sous le nom de Baudouin Ier.

Orphelin, détenu en Allemagne pendant son enfance, Baudouin Ier est surnommé le « roi triste « jusqu’à son mariage avec doña Fabiola de Mora y Aragón d'Espagne en 1960, dont il n’aura pas d’enfant.

3   LE GARANT DE L’UNION DE LA BELGIQUE

Couronné dans une atmosphère de crise, après l’abdication de son père, Baudouin Ier s’affirme rapidement comme un souverain consciencieux et efficace. À l’issue d’un voyage au Congo belge en 1955 (aujourd’hui République démocratique du Congo), Baudouin Ier évoque la nécessité de faire évoluer le statut des territoires africains et, en janvier 1959, alors que des émeutes éclatent à Léopoldville, il prononce le mot d’« indépendance «. Sous son règne se met en place la Communauté économique européenne (CEE), dont la Belgique est un pays fondateur. En 1958, il inaugure l’Exposition universelle de Bruxelles.

Si le roi règne mais ne gouverne pas, il n’en conserve pas moins un certain nombre de prérogatives. Chef des armées, il signe les traités. En vertu de la Constitution, « le roi sanctionne et promulgue les lois «. Ainsi, en 1990, Baudouin Ier use de son « incapacité de régner « pendant trente-six heures afin de ne pas signer le décret dépénalisant l’interruption volontaire de grossesse. Apprécié par la population et respecté par l’ensemble de la classe politique, il apparaît aussi comme un arbitre des crises ministérielles et comme un symbole d’unité entre les Flamands et les Wallons, qu’il encourage au dialogue et à la compréhension, alors que la fédéralisation de la Belgique se met en place sous son règne.

Baudouin Ier meurt le 31 juillet 1993, sans enfant ; c'est son frère Albert II qui lui succède.

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