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Bibracte

Publié le 03/02/2013

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Bibracte, oppidum et capitale du peuple gaulois des Éduens, établi sur le mont Beuvray dans le Morvan (France).

Bibracte apparaît dans les Commentaires de la guerre des Gaules de Jules César dès 58 av. J.-C., alors que le général romain cherche à ravitailler ses légions dans la capitale de la puissante confédération éduenne. C’est à cet endroit que Vercingétorix reçoit en 52 le commandement des armées gauloises coalisées, et que César prend ses quartiers d’hiver puis commence la rédaction de ses Commentaires, au lendemain de sa victoire sur Alésia.

L’identification de Bibracte au mont Beuvray n’est résolue qu’à la suite des fouilles débutées en 1867 par G. Bulliot grâce à l’intervention de Napoléon III, et poursuivies par Joseph Déchelette jusqu’en 1907. L’organisation spatiale de l’habitat, l’étude des structures sociales, les modalités de la romanisation constituant les thèmes de recherche actuels, l’exploration reprend en 1984, sur la recommandation du président de la République François Mitterrand qui déclare Bibracte « premier site national « et référence européenne de la civilisation des oppida qui couvre la période 150 av. J.-C.-20 av. J.-C.

Occupé dès le néolithique, l’oppidum tient une place centrale dans les échanges entre le monde méditerranéen et le monde celtique. À l’apogée de sa prospérité, le murus gallicus de pierre à armature de bois de La Tène finale (fin du Ier siècle av. J.-C.), long de 5,25 km, enserre une ville de 135 ha dans laquelle se côtoient dès avant la conquête romaine des constructions de type indigène et des constructions de type romain. La création d’Augustodunum (Autun), la nouvelle capitale des Éduens, installée dans la plaine sur décision impériale, dans le dernier quart du Ier siècle av. J.-C., entraîne le déclin de Bibracte.

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