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Brésil. Rue de Salvador de Bahia.

Publié le 22/02/2012

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  Rue joyeuse et festive, rue accueillante et bon enfant... on y fredonne, on y danse parfois (même en dehors du carnaval de Salvador de Bahia), on y boit du lait de coco ! Les femmes assises derrière un plateau "tabuleiro" proposent des gâteaux, des quindins (petits flans ronds), des épices ; la rue sent bon. Il y a la ville haute et la basse séparées par un abrupt de soixante mètres, et reliées par des rampes et un funiculaire. Ici, il faut compter sur ces propres forces pour gravir la ladeira (montée). Salvador s'étend maintenant surtout le long des plages, sur la baie de tous les saints, tandis que se dégradent fortement certaines rues de l'ancien centre. Ah, si les fils électriques aimablement anarchiques pouvaient être... moins visibles ! Mais lorsqu'une rue en pente s'orne d'un joyau d'art baroque, comme le riche Sao Francisco, là, toutes les demeures coloniales sont merveilleusement restaurées (et les fils sont invisibles !) ; peintes en rose, vert, jaune tendre, bleu doux, c'est une fête pour les yeux. "Bahia, terra da felicidade" dit la chanson.

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