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BRIAN DE PALMA

Publié le 19/10/2013

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NOTICE BIOGRAPHIQUE

Originaire du New-Jersey où il naquit le 11 septembre 1940, Brian De Palma vécut son enfance à Philadelphie et se passionna très jeune pour les matières scientifiques, la physique en particulier à laquelle il se destinait professionnellement. Il commence à s'intéresser au théâtre alors qu'il étudiait à la Columbia University. Passionné de technique, Brian De Palma tourna à cette époque ses premiers films grâce à l'acquisi tion d'une caméra 16 mm : ICARUS puis THE STORY OF AN IBM CARI) qui racontait l'histoire d'un peintre dépérissant au point de devenir la mort elle-même et WOTAN'S WAKE qui reçut le prix de la fondation Rosenthal attribué au meilleur film réalisé par un moins de vingt-cinq ans. MURDER A LA MOD, était un policier érotico-fantastique et GREETINGS décrivait ,« les états d'âme d'une jeunesse qui s'invente une contre-culture «. Entre temps Brian De Palma avait tourné des films de commande dont BRIDGE THAT GAP produit par l'Association pour l'Avancement des gens de couleurs et THE RESPONSIVE EYE filmé le jour du vernissage de l'expo Op Art au musée d'Art Moderne de New-York à partir des commentaires imbéciles des visiteurs. Il utilisa ensuite le matériel mis à sa disposition pour SHOW ME A STRONG TOWN AND I'LL SHOW YOU A STRONG BANK pour filmer DIONYSUS représenté sur une scène d'un petit théâtre de Greenwich Village. Pour la première fois, il se servit du « Split Scrren « (l'image fragmentée), procédé qu'il affectionne particulièrement et qu'il réutilisera souvent, surtout dans SŒURS DE SANG. III, MOM ! fut une suite de GREETINGS transposée dans les années 70 et GET TO KNOW YOUR RABBIT son premier film pour une grosse compagnie, avec Orson Welles dans le rôle d'un magicien. LE EANTOME DU PARADIS, révéla Brian De Palma en France, en remportant le Grand Prix du Festival d'Avoriaz, en 1975. Depuis cette date importante dans l'histoire du cinéma fantastique, Brian De Palma a confirmé ses exceptionnelles qualités lui inspirant des images chocs avec OBSESSION ou CARRIE (Grand Prix du Festival d'Avoriaz 1977). Ce qui m'a toujours fasciné dans le cinéma, dit-il, c'est la possibilité de mentir et de déformer à volonté, de jouer sur la connaissance que le spectateur a des règles du cinéma, d'orienter le public dans une certaine direction et de l'attaquer par une autre, avec quelque chose de totalement imprévu... Le réalisateur doit être un magicien et savoir faire surgir des sensations, des visions de nulle part. Il faut constamment surprendre, inquiéter. Le spectateur ne doit pas rentrer chez lui, réconforté, rasséréné : la vie n'est, pas ainsi...

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