Cabillauds, les
Publié le 07/02/2013
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Cabillauds, les, faction politique dont les conflits réguliers avec les Hameçons ont ensanglanté la Hollande aux xive et xve siècles.
Marguerite de Bavière, lorsqu’elle hérite de la Hollande, envoie l’aîné de ses fils, Guillaume, la représenter sur ces terres. Peu après, en 1346, l’impératrice lui cède le comté de Hollande. En contrepartie, elle exige le paiement d’une pension que Guillaume, profitant de l’appui populaire, refuse de payer.
La Hollande se divise alors entre Cabillauds, qui soutiennent le jeune comte, et Hameçons, qui soutiennent l’impératrice. Guillaume remporte la victoire après avoir lutté farouchement contre les troupes de Marguerite. Cependant, la rivalité entre les deux factions reste vive et les luttes, sans cesse renouvelées, se poursuivent jusqu’au règne de Maximilien d’Autriche.
L’origine de ces appellations serait, selon l’écrivain néerlandais Willem Bilderdijk (1756-1831), les couleurs bavaroises, bleu et argent, disposées en losange sur les habits des partisans de Guillaume. C’est par dérision que les bourgeois les auraient nommés Cabillauds et se seraient autoproclamés « Hoecks «, hameçons avec lesquels on prend les cabillauds.