Caracalla, édit de
Publié le 01/02/2013
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Caracalla, édit de, désigne la constitution adoptée en 212 par l'empereur Caracalla (198-217) qui donna la citoyenneté romaine à tous les sujets libres (pérégrins) de l'Empire romain. Seuls les deditices (peut-être les affranchis) furent exclus de cette faveur. Une partie du texte de l'édit a été retrouvée dans un papyrus conservé dans la collection des papyrus de Giessen (n° 40). Cette généralisation de la citoyenneté fut rendue possible grâce à la romanisation des populations de l'empire. Caracalla s'expliqua sur ses motivations. Il fit valoir son désir « de rendre grâce aux dieux « et de faire cesser les réclamations de ses sujets. Les historiens se sont interrogés sur les effets pratiques de cet édit en tentant de restituer une clause illisible sur le papyrus. Dion Cassius (v. 155-v. 235) y a vu la volonté d'augmenter le nombre des assujettis à l'impôt successoral dû par les seuls citoyens. L'intérêt majeur fut sans doute de permettre à la quasi-totalité des habitants de l'empire d'adopter les règles juridiques réservées aux seuls citoyens. La démarche était volontaire de la part des sujets qui pouvaient conserver leurs droits et leurs coutumes indigènes aussi longtemps qu'ils le souhaitaient. Cet édit fut une tentative pour réaliser l'unité de l'empire.
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