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Carrel, Armand

Publié le 17/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Carrel, Armand (1800-1836), journaliste et homme politique français, l’un des chefs de l’opposition républicaine sous la monarchie de Juillet, dont la mort prématurée, consécutive à un duel, eut un énorme retentissement.

2   L’OPPOSANT À LA RESTAURATION

Né à Rouen, Armand Carrel, ancien élève de l’École militaire de Saint-Cyr, démissionna de l’armée et s’engagea aux côtés des insurgés lors de l’expédition d’Espagne, menée au nom de la Sainte-Alliance par le duc d’Angoulême afin de rétablir le roi Ferdinand VII dans ses prérogatives absolues. Condamné à mort par un conseil de guerre, puis acquitté, il fut un temps collaborateur de l’historien Augustin Thierry. Il publia lui-même divers ouvrages historiques, dont une Histoire de la Grèce moderne (1825), sujet qui traduisait bien ses préoccupations libérales, et une Histoire de la contre-révolution en Angleterre sous Charles II (1827), vigoureuse charge politique contre le régime de la Restauration.

3   L’AVENTURE DU NATIONAL

En janvier 1830, Armand Carrel fonda avec Thiers et l’historien Auguste Mignet le journal le National, financé par le banquier Jacques Laffitte, où s’exprimait l’opposition constitutionnelle à Charles X, et qui fut l’organe de la résistance lors de la publication des ordonnances restreignant la liberté de la presse (25 juillet 1830).

Après la révolution de 1830 et l’installation de la monarchie de Juillet, il s’éloigna cependant de ses anciens amis politiques, et fit du National l’un des grands journaux de l’opposition républicaine.

Une polémique l’ayant opposé à Émile de Girardin, patron de presse orléaniste et fondateur de la Presse, qui menaçait de révéler des détails ayant trait à sa vie privée, il provoqua ce dernier en duel mais, mortellement blessé le 22 juillet 1836, mourut deux jours après, à Saint-Mandé.

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