C'est toujours la magistrale adaptabilité des insectes
Publié le 17/01/2022
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Autrefois, un certain nombre de cochenilles avaient un grand rôle commercial, voire industriel. On utilisait les sécrétions des femelles, ou même leurs corps pilés, pour obtenir des colorants, des laques, des cosmétiques; on parle également de matières alimentaires. L'industrie chimique actuelle a rendu l'emploi des .cochenilles absolument désuet; mais ce qui demeure bien réel, c'est leur côté nuisible pour la végétation.
Il y a plusieurs espèces de cochenilles à coquille de moule, elles sont aussi appelées cochenilles virgules. C'est en fait l'écusson qui est en forme de coquille. Citons Mytilococcus ulmi et M. becki; on trouve souvent la première dans l'écorce des conifères et des feuillus; le type becki est inféodé aux citronniers. Les cochenilles appartiennent à la famille des Coccidés dont certaines espèces ne ressemblent, somme toute, plus beaucoup à des insectes, les femelles en particulier. Ces dernières sont le plus souvent aptères et apodes, les antennes sont très réduites; elles restent d'ailleurs et en majorité immobiles fixées à la plante par le rostre qui est quasiment le seul aspect externe qui les rattache au monde des insectes. Autrement ces femelles sont encore recouvertes d'un bouclier cireux ou franchement dur d'une substance sécrétée par l'animal. D'où le nom de pucerons à carapace qui est donné à l'ensemble de la famille. Ajoutons cependant que les mâles ont une apparence d'insecte «normal», ils ressemblent à de petits
moucherons, mais on ne les voit que fort peu. La systématique de classification est fondée essentiellement sur la morphologie des femelles. Nos connaissances sur ces insectes sont encore très incomplètes. L'aspect sous lequel se présentent les Coccidés est fréquemment des plus étranges; ces insectes sont le plus souvent masqués par d'abondantes sécrétions (cire, laque, soie) qui forment des abris. Au point que leur destruction, en raison de cela, est rendue problématique par vaporisation. La cire sécrétée servira non seulement à la protection de l'animal lui-même, mais à celle des oeufs par la suite. C'est chaque espèce, dans cette famille, qui serait à étudier fondamentalement. Distinguons sommairement les cochenilles à cire, les cochenilles à laques, les cochenilles nues à téguments sclérifiés (galles-insectes); celles à test ou follicule; celles qui subissent un enkystement, etc. Mais avant d'entreprendre cette étude de détail, un lexique des noms scientifiques devrait être livré, car les synonymies sont nombreuses, au point que les bons manuels tendent à les donner, chaque fois que c'est possible.
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