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Chine. Pékin, le palais d'Été, pagode de Fo Xiang Se.

Publié le 22/02/2012

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Sur la collinè de la Longévité millénaire, proche de Pékin, le palais d'Été multiplie les pavillons, les pagodes, les jardins aux noms emplis d'un rêve poétique : le temple de la Mer de la parfaite Sagesse, le pavillon pour écouter le Chant des Rossignols, le jardin du Plaisir harmonieux, le palais des Nuages ordonnés... non loin duquel la pagode Fo Xiang Se dresse les galeries étagées de sa tour octogonale. L'impératrice Tséu-hi (ou Tz'u-hsi, ou Cixi) dépensa sa fortune — puis une partie de celle de l'État — pour reconstruire cette pagode et ses soeurs incendiées en 1860. Ainsi est-elle arrivée jusqu'à nous avec son raffinement de "petit Versailles chinois".

Jamais peut-être aucun ensemble de monuments ne fut autant loué ou moqué. Le palais d'Été est-il une synthèse ingénieuse des cultures occidentale et chinoise ? On hésite entre un verbiage décoratif ou une étrangeté orientale qui, à l'origine, fut dessinée grâce aux jésuites dans le style italien de la fin du XVIIe siècle.

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