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Chine. Pékin. Le temple du ciel et son Qi Nian Dian.

Publié le 22/02/2012

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Pékin, centre administratif, culturel et politique de la Chine, n'est devenu véritablement capitale du pays que sous la dynastie des Ming (1368-1644) et les plus grands ensembles architecturaux que l'on y visite datent de cette même époque.

Au milieu d'un vaste parc se dresse le temple du ciel, le plus beau du pays. L'empereur Yong Le, le fils du ciel, venait y entrer en communication avec le ciel, au moment du solstice d'hiver, pour demander qu'en cas de catastrophe, son peuple soit épargné. Seul devant l'autel, il récitait les prières traditionnelles après avoir passé la nuit en méditations.

L'autel, c'est le Qi Nian Dian que nous voyons ici et qui peut être traduit par « temple de la prière pour de bonnes récoltes «. Sa base est formée de trois terrasses de marbre blanc et la salle intérieure conique, de 30 m de diamètre, est couverte d'une triple toiture de tuiles bleues.

Le nombre de marches, piliers ou dalles est toujours de neuf (ou d'un multiple de neuf), chiffre symbole de l'univers et de l'empereur.

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