Cimon

vers 470-456 av. J.-C.

Stratège athénien, fils de Miltiade, il se distingue à la bataille de Salamine. Chargé du commandement de toutes les forces navales de la Grèce contre les Perses. Se transporte en Asie Mineure. Remporte, sur les Perses, le même jour, deux victoires. L'une sur mer, l'autre sur terre, à l'embouchure de l'Eurymédon, en Pamphylie, -470. Cimon disposait de deux cent cinquante navires. Son adversaire, de trois cents. Cimon capture vingt mille marins ennemis. A partir de cette victoire, les Grecs décident de créer une flotte permanente et y affectent un impôt annuel équivalent à plus d'un milliard de francs anciens, progressivement porté à plus de dix milliards. De retour à Athénes, Cimon y devient le chef de l'État. Il administre et gouverne avec autant d'intégrité que d'éclat. Mais il a pour rival et adversaire le plus fameux encore Périclès, qui, en -461, le fait exiler (ostracisme). Cimon est rappelé en -456. Nommé au commandement d'une expédition contre Chypre, il trouve la mort durant cette expédition, en assiégeant Kition, et après avoir imposé aux Perses une paix implacable qui rendait la liberté aux villes grecques d'Asie Mineure et fermait la mer Égée aux flottes persanes.