Citations avec bonus, nom masculin

« bunal, assisté de plusieurs ouvriers magistrats .

Cette fois, il s'agit du vol d'un outil.

Une certaine Héria est accu ­ sée d'avoir subtilisé l'objet dans la maison de l'ouvrier Nebnoufer.

Ce dernier ex­ plique à la cour que, cher­ chant cet instrument indis­ pensable à son travail, il s'est tourné vers ses collègues pour les interroger, avant qu'une femme du village, du nom de Noubemnehem, ne lui dise avoir vu Héria en train de vo ler.

Le président se tourne vers la femme mise en cause et lui demande si elle reconnaît les faits.

Héria continue à nier.

A ce moment du procès in­ tervient le recours aux dieux tout -puissants et à la peur qu'ils suscitent chez les Ëgyp­ tiens.

Lorsque le tribunal somme l'accusée de prêter serment sur le dieu, cette dernière, redoutant la puis ­ sance divine, avoue immédia ­ tement son crime : « C'est moi qui ait volé l'outil ».

L'histoire aurait pu se con­ clure par la sentence pronon­ cée par le tribunal -une bas­ tonnade -et l'affaire aurait été classée.

Mais, au cours de la perquisition faite chez Hé­ ria, les ouvriers magistrats tombent non seulement sur l'outil en question, mais sur un vase rituel dérobé dans le sanctuaire d'Amon.

Le vol du vase sacré s'ajoutant au sim­ ple délit de vol d'outil, le tri­ bunal ne se sent pas habilité à prononcer son verdict et préfère s'en remettre aux compétences du vizir, plus à même de juger la profana­ tion du temple.

La plupart des affaires mi­ neures - vols d'outils, de nourriture, d'animau x do­ mestiques, rixes -sont jugées directement par ces tribu­ naux populaires qui préfè­ rent régler leurs différends entre eux.

Cela se termine la plupart du temps par des coups de bâton, un dédom ­ magement où, sanction plus grave, par le bannissement de l'individu incriminé .

Une autre histoire met en scène un ouvrier en chef du nom de Hay, que d'autres ou­ vriers accusent d'avoir blas­ phémé contre son souverain Séthi Il.

Mais, devant le tribu ­ nal, Hay affirme n'avoir rien déclaré de préjudiciable et nie avoir proféré la moindre parole blessante contre la grandeur de Pharaon.

Le tri-. »