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Citations avec raide, adjectif

Publié le 12/01/2015

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Mon Juif était un homme qui savait sa loi et qui l’observait raide comme une barre, quelquefois avec l’ami, toujours avec l’étranger. Denis Diderot, le Neveu de Rameau, ABU, la Bibliothèque universelle Césarine accablée, en larmes, avait la tête penchée sur l’épaule de Popinot pâle et raide comme une statue. Honoré de Balzac, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, Gallica Cependant la reine se pâmait de rire à une fenêtre, dans sa haute guimpe de Malines aussi raide et plissée qu’un éventail. Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, ABU, la Bibliothèque universelle Aussi lui apparaît-elle vêtue à l’égyptienne, mais dégagée des allures raides, des bandelettes et des formes naïves du premier temps. Gérard de Nerval, ¼uvres, Gallica Le sergent-major, triple boche, Prussien et demi, se tenait sur le seuil de la porte raide et droit comme un i. Henri Béland, Mille et Un Jours en prison à Berlin, Projet Gutenberg Une descente assez raide d’une vingtaine de mètres qui menait à un petit pont de bois enjambant la rivière étroite et tumultueuse. André Jacques, la Commanderie, Québec Amérique En descendant la rue des Saints-Pères, nous croisâmes une modeste voiture de louage, qui gravissait assez lentement cette montée fort raide. Anonyme, les Joies du pardon, Projet Gutenberg Antonymes de raide, adjectif élastique, flexible, mou, souple. courbe. bouclé (cheveux), frisé, ondulé. graduel. coulant, fluide. naturel. à l’aise, aisé, fortuné, nanti, prospère, qui a les moyens, qui roule sur l’or, riche.Synonymes de raide, adjectif Qui n’est pas souple — dur, ferme, fort, résilient, résistant, rigide, solide. VIEUX ou SOUTENU – roide. VIEUX ou FAMILIER – duret. RARE – inextensible, inflexible. Engourdi — ankylosé, engourdi. SOUTENU – perclus. FAMILIER – endormi. Escarpé — à fond de cuve, à pic, abrupt, accore, escarpé, montant, rapide. RARE – ardu. Dont le maintien manque de naturel — coincé, engoncé, gêné aux entournures, guindé. Brutal — agressif, brutal, dur, emporté, rude, violent. FRANCE – hard. FAMILIER – à la redresse, bourrin. En parlant du ton, des paroles — abrupt, agressif, bourru, bref, brusque, brutal, cassant, coupant, dur, incisif, rude, sec, tranchant. En parlant d’une corde — tendu. (emploi familier) Sans argent — à court, dans la gêne, désargenté, gêné, pauvre, sans le sou, serré. FAMILIER – à sec, dans la dèche, dans le rouge, fauché, raide (comme un passe-lacet), sur le sable. FRANCE, FAMILIER – panné, sans un. QUÉBEC, FAMILIER – cassé, cassé comme un clou. VIEUX – sans sou ni maille.

« apprendre le père au fils? Essentiellement comment se comporter en société.

Le rôle d'éducateur est en effet avant tout social.

Il s'agit en pre­ mier lieu non de lui donner une formation technique sur tel ou tel métier, mais de lui dispenser une éducation gé- nérale sur la vie et la société.

« Personne n'est né sage », afirment les enseignements égyptiens, et les jeunes doi­ vent apprendre les règles de la bonne conduite en société.

C'est au père de transmettre ces normes à son fils.

A ce ti­ tre, il n'éduque d'ailleurs théo­ riquement pas en son nom propre, mais au nom du pha­ raon, garant suprême de la norme sociale.

Le père défunt : absent et pourtant si présent L 'influence du père sur un fils ne fait donc finale­ ment que croître au fil des ans.

De négligeable dans la petite enfance elle devient centrale à l'adolescence, pour atteindre -paradoxalement - un sommet dans la mort.

Tou- te l'éducation du fils est faite pour qu'il prenne la place de son père après son décès .

Il doit donc apprendre à son tour à être père et fonder son propre foyer.

Par ces actes, il prolongera la vie de son père sur terre, notamment en assu­ rant sa descendance, car le fils vivant est une image du père défunt.

Un texte funé­ raire du Moyen Empire dit clairement que le ba - prin­ cipe mobile de la personna­ lité (ce que l'on tradu i t con­ ventionnellement par le mot « âme ») -d'un homme mort est son fils sur terre ! Ce dernier a donc une res­ ponsabilité importante : c'est grâce à lui que son père sur­ vit.

Il continue à faire prospé­ rer sa famille et ses affa ires dans le monde des vivants, et il lui rend un culte funéraire qui perpétue sa mémoire.

Ce culte funéraire est d'ailleurs. »

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