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Colonne infernale

Publié le 12/02/2013

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Colonne infernale, durant la Révolution française, surnom donné par les insurgés vendéens aux troupes répressives du général républicain Turreau de Garambouville (1794).

En mars 1793, les Vendéens contre-révolutionnaires s’opposent à une levée de 300 000 hommes pour lutter contre les ennemis de la République révolutionnaire (voir guerre de Vendée). Face à cette menace de l’intérieur, le gouvernement appelle, dès le mois d’août, à la destruction des « brigands de Vendée «. Puis, lorsque la Terreur atteint son apogée, la répression est confiée à des généraux impitoyables.

Pour sa part, le général Turreau de Garambouville reçoit le commandement d’une armée qu’il organise en unités divisées en 12 colonnes et à laquelle il assigne 5 missions. Les Colonnes infernales ont pour instruction de détruire tous les approvisionnements, de brûler les maisons, les villes et les villages — à l’exception de 13 villes dont Bressuire et Cholet —, de désarmer les habitants, d’évacuer ceux qui pourraient être soupçonnés d’avoir aidé les révoltés, de fusiller tout homme suspect. Ces Colonnes infernales affrontent les armées vendéennes de Charette et de Stofflet.

Ces mesures de répression systématique n’aboutissent pas au résultat escompté. Turreau de Garambouville, rappelé par la Convention nationale en mai 1794, laisse place à la politique conciliatrice du général Hoche qui permet une (éphémère) soumission de Stofflet et de Charette lors de la signature du traité de La Jaunais (17 février 1795).

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