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Commode, Marcus Commodus

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

161-192

 

La tranquillité de cœur de Marc Aurèle son optimisme et sa confiance en la nature humaine furent néfastes, par la suite, à l'empire. En effet, à sa mort rompant avec la coutume de l'adoption pratiquée par ses prédécesseurs, “ l'empereur philosophe ” laissait les rênes du pouvoir à son fils Commode. Celui-ci. malgré une éducation soignée, montra dès le début de son règne, un talent dévoyé pour la cruauté et la débauche. Entouré d'une cour de flatteurs et d'histrions dépravés, Commode s'adonnait à la boisson et, au milieu de ses ivresses, concluait sans discernement des traités de paix déshonorants avec les Germains, mettait à mort avec des raffinements sadiques les opposants à son régime de terreur ou même ceux qui un instant lui avaient déplu. Il aimait comme Néron, auquel il ressemble par plus d'un trait lutter dans l'amphithéâtre avec les bêtes féroces, à l'image d'Hercule dont il se prétendait, dans son orgueilleuse folie, la réincarnation. Mais il eut  le sort réservé à presque tous les tyrans. Empoisonné par une de ses concubines il fut achevé par strangulation par son concurrent du stade l'athlète ; Narcisse. Son nom maudit fut effacé des inscriptions et son souvenir déshonoré à jamais. Avec lui, s'éteignait misérablement la dynastie des Antonins, qui avaient donné à Rome une série d'empereurs parmi les plus doués que l'antique cité ait jamais connus.

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