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compagnon de la Libération

Publié le 21/02/2013

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1  PRÉSENTATION 

 

compagnon de la Libération, personnes, villes ou unités combattantes, récompensées pour leur action en faveur de la libération de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale.

 

2  1 059 COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION 

 

C'est le 16 novembre 1940 à Brazzaville, que le général de Gaulle crée l'ordre de la Libération, dont le but est de « récompenser les personnes ou les collectivités, militaires et civiles, qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire «. Exception faite du roi George VI à titre posthume en 1960 et de Winston Churchill en 1958, l'ordre de la Libération a cessé d'être attribué le 24 janvier 1946. À cette date, la croix de Lorraine a été décernée à 1 036 personnes, dont 238 à titre posthume, 18 unités combattantes des armées de l'air, de mer et de terre ainsi qu'à 5 villes ou communes (Grenoble, l'île de Sein, Nantes, Paris, Vassieux-en-Vercors). Six femmes (Bertie Albrecht, Laure Diebold, Emilienne Evrard, Marie Hackin, Marcelle Henry, Simone Michel-Lévy) ont été nommées compagnons de la Libération. Parmi les compagnons les plus célèbres, on peut mentionner les maréchaux Jean-Marie de Lattre de Tassigny, Leclerc, les généraux Georges Catroux et Jacques Massu, Jacques Chaban-Delmas, Pierre Messmer, Maurice Schumann, Georges Bidault, René Cassin, François Jacob, André Malraux, Romain Gary, Jean Moulin et Pierre Brossolette.

 

3  UN ORDRE À PART 

 

Il n'existe qu'une seule classe. L'ordre, fondé pour honorer les grands résistants, a pour insigne un écu de bronze chargé d'un glaive sur lequel est posée une croix de Lorraine, et pour devise Patriam servando, victoriam tulit (En défendant la Patrie, il a remporté la victoire). Le ruban, vert rayé de noir, se porte immédiatement après celui de la Légion d'honneur.

 

Lié à des circonstances exceptionnelles, l'ordre n'a connu qu'un seul grand maître, le général de Gaulle, qui, à sa mort en 1971, n'a pas été remplacé. L'ordre est administré par un grand chancelier, assisté d'un conseil, chargé de la discipline. Les grands chanceliers ont été l'amiral Thierry d'Argenlieu (1940-1958), le général Joseph Ingold (1958-1962), l'ambassadeur Claude Hettier de Boislambert (1962-1978), tous les trois démissionnaires, et le général d'armée Jean Simon, à partir de 1978.

 

 

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