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Copán

Publié le 13/04/2013

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Copán, cité maya découverte en 1839 par John L. Stephen dans le nord-ouest du Honduras, à quelques kilomètres de la frontière du Guatemala. Cette cité est encore de nos jours l'objet de fouilles archéologiques, essentielles à la compréhension d'une des plus brillantes civilisations précolombiennes de la Mésoamérique.

Les témoignages les plus anciens sur Copán remontent au début du premier millénaire avant notre ère. Ces témoignages augmentent entre le début du IVe siècle av. J.-C. et la fin du Ier siècle apr. J.-C., période d'essor démographique. Mais l'essentiel des connaissances relatives à l'une des grandes capitales mayas concerne son histoire dynastique qui compte seize souverains, entre le Ve siècle apr. J.-C. et le début du Xe siècle apr. J.-C., avec une phase d'apogée entre 700 et 850.

L'espace sacré de la cité couvre une surface d'une douzaine d'hectares subdivisée en deux secteurs majeurs. Au nord, la grande place composée d’une vaste esplanade englobant trois places ouvertes présente plusieurs édifices cultuels et des stèles indépendantes en haut-relief sous lesquelles des chambres souterraines abritent de riches offrandes. L'ornementation sculptée des bâtiments, identifiés à des divinités, est centrée sur le dieu Soleil et le Cosmos. La « Rosalila «, construit par le dixième roi Lune-Jaguar vers 571, est une personnification de l'astre solaire, pivot du cycle de la vie sans cesse renaissant que rappelle l'illustration de la récolte du maïs. Au sud, l'acropole supporte de nombreux temples pyramidaux dans une ordonnance spatiale astronomique ainsi qu’un jeu de balle long de 25 m. Le quartier résidentiel des Sepulturas est situé au nord-est de la grande place.

À la charnière des VIe et VIIe siècles, l'ornementation en stuc des monuments est remplacée par la pierre sculptée rehaussée de couleurs symboliques. Ainsi le rouge est associé à l'homme et au monde terrestre alors que le bleu est l'attribut du divin. La plupart des inscriptions, les glyphes, sont de simples notices de rituels. Seul le fameux « escalier aux hiéroglyphes « de la grande place relate sur ses 63 marches gravées de 2 500 glyphes l'histoire dynastique de Copán qui disparaît, sans explication évidente, au début du Xe siècle, avec l'ensemble de la civilisation maya.

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