Cordelia Greffulhe, comtesse de Castellane
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1796-1847
Horace Vernet l'a peinte sur toile, et son vieil amant , le comte Molé, en a tracé un portrait à la plume : “ Son front était celui d'un ange, ses yeux bleus…, son nez noble et régulier, ses cheveux d'un blond que je n'ai vu qu'à elle… ”, etc. Mariée en 1815 à un officier trop souvent au loin, elle est, dès 1817, la maîtresse de Molé. Elle rencontre Chateaubriand à Chantilly en 1823 : de part et d'autre passion soudaine, et si violente que, de dépit, Mme Récamier part pour Rome. C'est à Cordélia que René écrivit les seules lettres brûlantes que l'on ait de lui. Tout s'apaisa très vite et dès le printemps de 1824, elle revient pour toujours à Molé. En vieillissant, elle devint fort morale et prêcheuse, comme il arrive mais avec assez de qualités vraies pour que Mérimée, qui d'abord l'avait jugée durement, lui ait reconnu “ un cœur et un esprit adorables ”.
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