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Crécy, bataille de

Publié le 07/02/2013

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Crécy, bataille de, victoire anglaise sur l’armée française, le 26 août 1346, au début de la guerre de Cent Ans.

Premier engagement majeur de la guerre, cette bataille franco-anglaise a lieu près de Crécy-en-Ponthieu (aujourd’hui dans la Somme) après la deuxième invasion de la France par le roi Édouard III. Les forces anglaises sont légères et comprennent 3 900 chevaliers, 11 000 archers et 5 000 fantassins. La stratégie du souverain anglais désarçonne rapidement les Français : Édouard III déploie ses forces en trois divisions, deux en première ligne et une en réserve ; chaque division est constituée d’un noyau composé de chevaliers et de fantassins, flanqué de part et d’autre d’ailes formées d’archers. Une de ces divisions, celle de droite, est directement commandée par Édouard, le Prince Noir, fils et héritier du roi. Face aux troupes anglaises, l’armée française, conduite par le roi Philippe VI de Valois, est composée d’au moins 12 000 chevaliers, de 6 000 arbalétriers génois mercenaires, de 20 000 membres des milices urbaines, de nombreux fantassins et d’une division de cavalerie commandée par Jean Ier de Luxembourg, roi de Bohême. Numériquement plus importante, l’armée française est néanmoins épuisée par deux semaines de marche.

Les Français s’engagent immédiatement dans le combat mais s’avancent en ordre dispersé, leurs arbalétriers ne pouvant rivaliser avec les archers anglais. Même les charges des chevaliers ne parviennent pas à percer les deux lignes de front des fantassins anglais. Chaque nouveau contingent se heurte aux chevaliers qui se battent déjà, s’exposant à son tour aux flèches des archers anglais. Les chevaliers français chargent à seize reprises.

La bataille s’achève à minuit : les pertes anglaises sont négligeables, tandis que le roi de Bohême et plus de 1 500 chevaliers français périssent sur le champ de bataille. Cette victoire anglaise permet au roi Édouard III de marcher vers le nord et, le 4 septembre, de prendre Calais.

Au cours de la bataille de Crécy, les Anglais ont prouvé que, dans un combat terrestre, l’arc est supérieur à l’arbalète tant en portée qu’en rapidité de tir. La victoire a porté également un coup sévère au vieux concept féodal guerrier en démontrant qu’une combinaison d’archers et de fantassins peut résister à une charge de chevaliers en armure.

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